Commentaire de bakerstreet
sur Le combat feutré mais perpétuel entre George Orwell et Aldous Huxley


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bakerstreet bakerstreet 22 janvier 2016 17:06

Cet article est une blague. Orwell et Huxley bien loin de s’opposer étaient complémentaires. Et il faut bien mal connaitre leurs œuvres pour écrire de telles aneries. . Avec Wells, et autre Bertrand Russel, ils ont souvent pétitionné ensemble soit contre l’impérialisme économique et militaire ; des gens inclassables pour les bien pensants. La critique de l’etablishmement est constante chez ces deux hommes. La carrière et les attaches scientifiques de Huxley l’a prédisposé à circonscrire le cauchemar totalitaire dans une direction, et les liens d’Orwell, lui ont en fait entrevoir une autre, mais reste qu’ils ne suppriment pas, ni se contredisent, bien au contraire même. 

Car le monde actuel se situe à la rencontre des deux anticipations. Ce qui les unie aussi 
-c’est l’énergie et le déterminisme, dans des temps obscurs, où l’on exigeait que vous adhériez à une chapelle. 
- Et puis une empreinte laissée dans l’histoire, malgré le fait que tous deux eurent de graves ennuis de santé, très jeunes, qui aboutirent à la mort prématurée, à 47 ans pour Orwell, et une cécité quasi complète pour Huxley. 
-Tous deux connurent aussi les collèges anglais, et en furent assez troublé pour que cela leurs écrits, où il est question sans cesse de clivage institutionnel, en rapport avec la lutte des classes, tel qu’on le faisait appréhender déjà à Eton, et à Oxford
-. Tous deux aussi furent prophètes aux risques écologiques majeurs. : Huxley développe la question de la perte de l’ecosytème, et des risques majeurs liés à la pollution, « problème totalement occulté, et dont les générations futures devront en payer le prix » dont « Contrepoint », écrit en 1930...
Même constat dans « Un peu d’air frais » d’Orwell, où il raconte l’angoisse d’un adulte revenant dans le village de son enfance, et s’apercevant qu’un lotissement à démembré la foret, et qu’une décharge à pris place en place et lieu de l’étang où il péchait gamin. .....
On total, on s’aperçoit que ces deux livres sont toujours furieusement d’actualité, et se conjuguent avec énormément d’aspects. 1984, c’est d’abord un livre sur le langage et la manipulation, l’histoire et son amnésie orchestrée, le ralliement à des ordres simples, un état d’urgence permanent. Nous y sommes. Avec quelques pilules d’antidépresseurs pour faire passer la douleur, et voilà Huxley sur l’autre page.

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