Commentaire de Trelawney
sur Les 35 Heures de retour


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Trelawney 24 janvier 2016 18:44

Je crois savoir que la réduction du temps de travail avait pour but affiché, le partage du dit temps de travail. On fait moins d’heure comme cela il faut plus de monde pour accomplir la charge du travail et on limite ainsi le chômage.

Il y a un esprit solidaire qui n’est pas pour déplaire à beaucoup de personnes à commencer par l’auteur. Le problème est que la réduction du temps de travail ne s’est pas accompagnée par la réduction du salaire en proportion, ce qui aurait été normal si on se voulait solidaire jusqu’au bout.

Donc nous avons eu une semaine de 35 heures au lieu de 39 heures accompagnée d’une augmentation du cout horaire pour faire la soudure. Comme les cadres d’une entreprise ont un minimum de notions économique, ils n’ont pas répercuté cette hausse en limitant leurs marges (car sans bénéfice une société ne peut vivre), ils ont simplement répercuté cette hausse sur le prix de vente au risque d’être plus cher que le concurrent.

« C’est vrai je suis long dans mes explications, mais il y en a ici qui ne comprennent pas tout en matière d’entreprise, aussi il me faut être rudimentaire dans mes propos afin d’être compréhensible ».

Une diminution du temps de travail accompagné à une hausse (déguisé) des salaires a déclenché un phénomène prévisible mais volontairement masqué : la perte de compétitivité de nos entreprises. Normalement cette baisse de compétitivité ne devait être que provisoire, car vous n’êtes quand même pas stupide au point de croire qu’après ce changement d’horaire il y allait avoir des augmentations. Il ne faut quand même pas exagérer.

Le problème est que cette réduction du temps de travail c’est aussi faite chez les fonctionnaires et la perte de charge occasionnée par cette modification a engendré un surcout non négligeable dans les dépenses de l’état. Surcout qu’il a fallu combler en augmentant les impôts et cotisations sociales et cette dépense supplémentaire a de nouveau altéré la compétitivité de nos entreprises et a surtout contribué à l’appauvrissement du français. Ce qui fait qu’à aujourd’hui le chiffre d’affaire créée par l’industrie et le bâtiment ne représente plus que 12% du PIB. Si demain toutes les fabricants d’automobile, de machines outil, de meuble, d’électroménagers, d’avion, de train,  etc. arrêtent de produire et tous les entreprises de bâtiment arrêtent de construire ça ne touchera que 1/8 de notre PIB.

De plus la perte du pouvoir d’achat des français occasionnée par ces 35 heures est à l’origine de cette sous économie faite de brocantes, travail au noir, échanges quelconque et le tout en marge de la légalité.

 

Les 35 heures sont un bel exemple du progrès social à l‘envers à savoir, moins de travail et plus de pauvre


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