Commentaire de Daniel Roux
sur Le jeu dangereux des banques


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Daniel Roux Daniel Roux 23 février 2016 13:59

@babadjinew

Le politique n’est que le bras législatif des riches actionnaires des multinationales, celui qui donne à la force publique toute sa puissance. Nous le voyons bien aujourd’hui. L’état d’urgence voté pratiquement à l’unanimité des parlementaires, a été proclamé, les manifestations interdites, l’opposition citoyenne cantonnée.

Faire porter sur les citoyens, plus sujets que citoyens d’ailleurs, le poids des erreurs des politiques est une diversion.

Il y a une autonomie organisée des hommes politiques par rapport aux citoyens. Les partis ont le monopole de la sélection, de la formation, de la promotion et de la présentation des candidats aux postes stratégiques. Ils ont le financement, ils ont le pouvoir, ils ont la force publique et ils n’ont même pas besoin de convaincre les électeurs, juste à attendre leur tour.

Convenez de cette évidence, que l’on vote bleu ou rouge ou vert, n’a aucune importance. Que vous décidiez de rejeter le Traité de Lisbonne par référendum, n’a aucune importance, que vous votiez PS ou UMP ou n’importe quoi d’autre, n’a aucune importance. C’est toujours la même politique, celle qui mène à l’appauvrissement de la population, au transfert de richesses des plus pauvres vers les plus riches.

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/des-paradis-aux-enfers-de-la-84586

Défendons au moins notre dignité.


Voir ce commentaire dans son contexte