Commentaire de bakerstreet
sur Rendez l'argent !


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bakerstreet bakerstreet 8 mars 2016 18:56

@lloreen
D’accord avec vous. Seule la vie à une valeur. Et l’instant aussi pendant qu’on y est. Depuis la menace atomique on devait avoir pigé que tout peut s’arrêter d’un instant à l’autre, et de façon collective. Les vieux schémas de science fiction sont devenus possibles : La surveillance généralisée, le clivage entre puissants et esclaves. La catastrophe finale sera retentissante et mondiale. Un parfum de « la route » ce bouquin de mac Cormick. ...Car aussi loin qu’on remonte dans l’histoire, le pire s’est vérifié, et c’est pour ça que la mondialisation est une arnaque, en dépit des belles promesses de mondialisation et de société future ouverte, trompant le cœur de l’homme honnête qui veut foncièrement s’affranchir des frontières et des murs. Mais il faut bien avouer qu’il font aussi office de sas, de double coque si l’on peut dire. Nous tentons de bidouiller pour nous en sortir. Le grand problème est environnemental en ce moment, et risque de faire taire les grandes envolées. La terre nos fait payer la monnaie de la pièce. Nous lui avons déclaré la guerre il y a un peu plus de 100, mais depuis les années 60 ça c’est bigrement amplifié, sur fond de surpopulation, problème récurent étrangement occulté de nos jours. Pesticides, disparitions des espèces animales de le biodiversité...Enfin je vais pas égrainer le chapelet, et pour finir la grande purge de chimiothérapie pour extraire les gaz de schistes. Tout cela est misérable. Nous avons tout rétréci au lavage, délavé les couleurs. Les indiens marchaient pieds nus sur la terre sacrée. Ce sont eux qui avaient le savoir, qui avaient la magie du verbe et du sens. Nous paierons très cher cette colonisation. Nous la payons déjà. Bien qu’on en parle pas trop au journal de 20 heures. Je me rend compte que j’ai écrit là quelque chose de profondément noir, mais j’ai laissé mes doigts faire leur danse sur le clavier, en toute spontanéité. Les solutions existent pour la journée de demain : Faire le moins de mal possible au niveau individuel, au moins se sauver au niveau de sa conscience personnelle. L’histoire du mythe du colibri de Pierre Rabi


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