Commentaire de Nicole CHEVERNEY
sur La grande illusion du discours maçonnique


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Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 10 mars 2016 08:49

@filo...

qu’on peut être déçu, même souvent, des franc-maçons mais jamais de la Franc-Maçonnerie.

Oui, c’est un peu ce que proposerait comme postulat un Jésuite ! Jamais déçu de l’Eglise mais des Hommes qui la composent, même liés entre eux par un sentiment fort de fraternité et d’appartenance.

Je ne vois guère de différence entre la FM et la Chrétienté, vu sous cet angle, et le combat luciférien qui s’en suit : ombre contre lumière, vérité contre mensonge, intérêt personnel contre intérêt général. Mais les Eglises quelles que soient le nom qu’on leur attribue et leur but avoué ou inavoué fonctionnent toutes sur le même schéma : un universalisme qui s’apparente à un pouvoir occulte entre un petit nombre d’initiés, ou de sanctifiés,ou oints, il n’y a que les mots qui changent. Si la révolution française a été favorisée par les FM, historiquement parlant, c’est pour bien contrecarrer le pouvoir exorbitant de la religion catholique auprès de la Monarchie française et européenne et la prise de contrôle d’une bourgeoisie florissante qui sentait venir le temps pour elle de sortir de l’ombre.

Depuis, la FM et ses rites tout comme l’Eglise et ses rites se tournent vers un pouvoir mondial prêtes à l’assumer coûte que coûte, tout comme l’Eglise a été une des premières structures humaines mondialistes et universalistes. Et bien sûr, le pouvoir s’accompagnant de toutes les symboliques et initiations de rigueur, comme, la recherche du St-Graal, la transmutation de la matière, etc... Les idéalistes y trouveront leur karma, quant aux affairistes la justification de leurs actes.


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