La guerre au moyen-orient est la poursuite, sous une forme exacerbée, de la haine irréductible entre sunnites et chiite.

Cette guerre religieuse est à l’œuvre dans pratiquement tous les pays musulmans où ces deux interprétation de l’islam co-existe.

En envahissant l’Irak et en neutralisant Sadham Hussein, les US ont cassé le carcan qui retenait les protagonistes.

Idem en Libye.

Sauf peut-être en Tunisie, toutes les révoltes des peuples musulmans contre leurs tyrans laïques et religieux ont échoué.

Il ne fait aucun doute que les US entretiennent la guerre de religion et soutiennent les dictateurs pro-occidentaux. Eux-mêmes sont confits de bondieuseries et de la bonne conscience qui va avec. Une posture bien pratique lorsque l’on assassine au nom de dieu.

L’état religieux israélien ne dépare pas le tableau tant la vision des religieux juifs orthodoxes est proche des musulmans. La guerre honteuse et dissymétrique qu’elle mène aux palestiniens est fondée sur les mêmes arguties mi religieuse, mi raciste.

L’importance démesurée du lobby juif américain sur la politique étrangère US et de l’UE est insensée si l’on considère la faible étendue de cette religion sur ces pays.

Les musulmans avaient plus d’atout géo-stratégique que les juifs et devraient, logiquement être plus influents. Ce n’est pas le cas et c’est les 2 principales leçons a retenir de tout cela :

1) L’adversaire profite des divisions et à tout intérêt à les entretenir, voire à les provoquer.
2) Il est plus efficace de financer les campagnes électorales des hommes politiques US et de faire planer la menace de les déclarer antisémites que de faire la guerre.