Commentaire de Hervé Hum
sur Le marxisme : une étude historique des contingences fétichistes


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Hervé Hum Hervé Hum 9 avril 2016 23:02

@Jo.Dis’

Bon, je crois avoir finit par comprendre votre problème, vous ne voyez pas que Marx parle du système capitaliste et non de ce que doit être le système communiste ou autre.

Il décortique le processus économique du système capitaliste dans ses relations de causalités, il ne dit pas si c’est ce qu’il faut faire.

En aucune manière il écrit que le temps cesse d’être « la mesure de la valeur d’échange, la mesure de la valeur d’usage » pour le système communiste.

La machine est la totale création de l’humain, de sa conception à sa réalisation. C’est donc uniquement du temps humains. Par la suite, son fonctionnement et son entretien, continuera de dépendre de l’humain. Et quand bien même il finirait par être autonome et se reproduire seul à l’identique, voir, évoluer en fonction de la demande humaine, il resterait la conséquence totale de l’être humain. Car à la différence de Dieu, l’être humain est bel et bien présent dans la réalité !

Le problème du capitaliste est que son système conduit à l’assèchement de la circulation monétaire vers les travailleurs, en raison de sa captation de la richesse produite et donc, crée les conditions des soulèvements des travailleurs. C’est la conséquence de la propriété économique, pas une contradiction. La contradiction est celle du salarié qui continu d’offrir son temps de vie à ceux là même qui n’ont de cesse de vouloir le priver de temps de vie !

Adam Smith écrit que la nature offrant tout ce qu’elle produit, seul coûte son exploitation. Il aurait dû ajouter, la machine aussi !

On ne paye pas la machine pour le travail qu’elle fournit, seulement l’humain qui la crée, celui qui la fait fonctionner et enfin, qui l’entretien et la répare.

Que du travail humain, rien que du travail humain.

Si le temps, ce n’est pas que de l’argent, l’argent n’est que du temps de vie.

Bon, si vous voulez une réponse plus détaillé (mais non exhaustive), lisez mes derniers articles qui parlent de la monnaie. Vous y lirez notamment que la monnaie comporte une face dette et l’autre créance. Sauf que si la créance est toujours particulière, la dette elle, est générale. Bref, il suffit de naître pauvre pour hériter de la dette monétaire, avant donc même d’avoir emprunté quoi que ce soit !


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