Commentaire de sasapame
sur Scènes d'apocalypse au Venezuela : « D'innombrables blessés » après que 5000 personnes eurent dévalisé un supermarché à la recherche de nourriture


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sasapame sasapame 19 mai 2016 19:21

@antyreac,

idéalement, je préfère toujours éviter les arguments d’autorité, mais à part que je ne risque pas de mener loin l’enquête moi-même, ayant d’ailleurs bien trop d’autres choses à faire, malheureusement (les infos en question, loin d’être primaires, sont de toutes manières déjà très vagues elles-mêmes, quand encore on a des noms), il y a que j’ai un léger problème avec l’une et l’autre de ces sources. Les deux auteurs ne sont pas n’importe qui.

Gustavo Coronel. Le document référencé en bas de la page que vous m’avez indiquée nous informe qu’il fut, excusez du peu, le président de PDVSA pendant 3 ans, de 1976 à 1979. Une époque dont je suis sûr que la rente pétrolière retombait beaucoup sur le peuple - elle est décrite vaguement, de l’étranger, comme une période de calme, i.e. d’allégeance sans heurts avec l’empire. Évidemment, pas de raison de croire que Coronel ait lui-même eu l’occasion de taper dans la caisse. Par ailleurs, cette même référence nous dit qu’il a été le représentant de Transparency international. Une ONG liée à de gentils toutous pas interventionnistes comme l’USAID, la NED, les fondations Ford, Soros, Shell, Exxon, et j’en passe.

Paulo A. Paranagua. Révolutionnaire mis en taule sous le régime finissant de la sœur Peron, soit peu avant que l’Argentine revienne dans le giron US. Réfugié politique en France, il n’a eu de cesse de déballer, dans un journal en qui j’ai toute confiance (Le Monde), sa prose invariablement et pas du tout discrètement atlantiste. Bref, un pur agent impérial.

PS : loin de moi l’idée qu’on puisse avoir une quelconque confiance dans des dirigeants incontrôlés, quels qu’ils soient. Je m’abstiendrai, du reste, de dire ce que je crois savoir des financiers des divers grands régimes pseudo-socialistes du XXe siècle.


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