Commentaire de Adrim
sur Les apparatchiks du tourisme à Mayotte / Retour sur infos
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Article de Cansel Nourdine Bacar :
Suite à la grève générale, les violences ont continué notamment entre Mahorais et migrants venus des Comores. Comment analysez-vous cette situation ?
En fait, nos autorités laissent Mayotte accueillir la misère des îles voisines et, maintenant que les Mahorais réagissent parce qu’ils n’en peuvent plus de cette vague de migrants, certains franco-comoriens véhiculent partout dans les forums, interviews et conférences débats qu’ils sont racistes. Aujourd’hui, les Mahorais sont traités de xénophobes dans des médias nationaux alors que, tout au long de leur histoire, ils ont accueilli des gens par solidarité naturelle et musulmane tant qu’ils pouvaient. C’est injuste ! Est-ce que les habitants de Calais qui souffrent de la présence de la « Jungle » vont être qualifiés de « racistes » ? Tous les Comoriens, Malgaches, Africains qui sont à Mayotte en situation régulière ne doivent pas être mis dans le même sac que ceux qui ne le sont pas. Et pour ces derniers que les mesures du droit français soient prises car ce petit territoire montre ses limites. Aujourd’hui, nous craignons que la situation à Mayotte soit mal interprétée. Surtout lorsque ces qualificatifs de xénophobes sont utilisés par des sites d’extrême-droite dans l’Hexagone, ce qui tend à diviser les Français entre eux. Il faut le savoir.