Commentaire de Ar zen
sur La guerre des deux gauches aura bien lieu


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Legestr glaz Ar zen 28 septembre 2016 00:47

@wesson

Lorsque Mélenchon dit : « sortir des traités européens » wesson comprend « sortir de l’UE’. Et bien non. Vous comprenez ce que vous avez envie de comprendre. Mélenchon est pour une »autre Europe« , une »Europe plus intégrée« , une »refondation démocratique de l’Europe« . Voici ce qu’il écrivait dans son livre »qu’ils s’en aillent tous« . Lisez l’extrait et vous comprendrez la »pensée« de Mélenchon. »Sortir des traités« pour Mélenchon, c’est en écrire d’autres, rénégocier avec tous ses camarades du front de gauche des 26 autres pays, tous au pouvoir en même temps, afin d’avoir »une Europe des travailleurs". Un magnifique projet tellement réaliste et si près d’aboutir. Il faut l’unanimité pour changer les traités. Alors, c’est sans doute demain, peut être après demain, que tous les pays auront un gouvernement à la Mélenchon.

Vous n’avez pas l’impression que quelqu’un vous prend pour un imbécile qui ne comprend rien à rien ? On vous fait espérer la lune ?

« [...] la monnaie commune n’est pas un système conçu pour le développement d’une intégration économique et politique entre les pays membres ; il s’agit d’un système conçu pour une coopération internationale visant à équilibrer et stabiliser les échanges entre des pays strictement indépendants qui ne cherchent pas à constituer un espace politique et économique intégré. [...] Si - comme je le pense avec la plupart des pro-Européens de gauche, qui mènent la bataille contre le traité constitutionnel européen et son clone de Lisbonne -, [...], on est fondés à attendre de l’Europe mieux qu’une simple coopération inter-États, fondés à soutenir un certain degré d’intégration politique. Un grand marché intégré avec des politiques communes peut évidemment constituer un atout considérable pour mener des politiques écologiques efficaces, pour nous protéger contre les politiques commerciales agressives d’autres puissances, pour développer l’activité et l’emploi, entreprendre des grands travaux et des programmes de recherche ambitieux, etc [...]. Si tel est le projet européen, alors une monnaie unique est un pas supplémentaire vers l’intégration souhaitée, d’autant qu’elle rapproche symboliquement les peuples. [...] Il faut donc assurément se battre pour une refondation démocratique de ces institutions [de l’UE]. Mais, en attendant le succès de ce combat, c’est seulement au niveau national qu les électeurs peuvent encore peser sur les choix politiques, et c’est la confrontation des gouvernements nationaux qui détermine le rapport de force politique au niveau de l’UE. » (p 133-135) Bref : votez pour nous, on va changer l’Europe...


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