Commentaire de Luniterre
sur Centenaire de « L'impérialisme, stade suprême du capitalisme » de Lénine
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"Traduit en clair, cela veut dire que le développement du capitalisme en est arrivé à un point où la production marchande, bien que continuant de « régner » et d’être considérée comme la base de toute l’économie, se trouve en fait ébranlée, et où le gros des bénéfices va aux « génies » des machinations financières. A la base de ces machinations et de ces tripotages, il y a la socialisation de la production ; mais l’immense progrès de l’humanité, qui s’est haussée jusqu’à cette socialisation, profite… aux spéculateurs.«
Et si Lénine reprend à son compte le terme de »spéculation« pour caractériser le rôle du capital financier,
»...к организаторски-спекулятивной.«
»..., а спекулятивный гений (? !),... «
»...но гигантский прогресс человечества, доработавшегося до этого обобществления, идёт на пользу… спекулянтам."
Etc... (15 occurrences, repérées à partir du chap 1, déjà...)
Il ne nous en montre pas moins la fonction « indispensable » et devenue aujourd’hui incontournable, pour le processus de concentration des monopoles et pour l’expansion néo-coloniale du capitalisme.
Il est le premier à décrire l’aspect parasitaire (*) de cette évolution, et c’est pourquoi il décrit ce stade impérialiste comme la « putréfaction » (**) du capitalisme, ce qui ne signifie pas qu’il puisse néanmoins s’effondrer de lui-même, comme une lecture simpliste du seul titre pourrait le faire penser...
Cette putréfaction est un état de crise larvée, latente et permanente, où le processus se « renouvelle » par la guerre et la destruction comme processus également à la fois larvaires et endémiques, mais toujours susceptibles de dégénérer en conflit mondial généralisé.
N’est-ce pas le monde d’aujourd’hui ?
Luniterre
( * VIII. Паразитизм и загнивание капитализма