Cul d’ange, comme son nom paraît l’indiquer, étant un traître à son propre pays qui, s’il était extradé mériterait la cour martiale et tout ce qui s’ensuit, il serait peut-être opportun d’effacer de la Sainte-Trinité cette sombre hypostase. Resteraient alors Poutine, Trump et Kim Jong-un.
Mais que ferait le pauvre Trump - qui ne sera probablement pas un tyran - au milieu de ces deux dictateurs ?
C’est une configuration qui pourrait ressembler à celle du Golgotha : Jésus entre les deux larrons, et l’un, probablement Poutine, déjà très bien vu par le clergé orthodoxe, se repentirait in extremis et rejoindrait Jésus à la troisième heure. Quant au destin post-mortem de l’autre larron, notre génial Coréen, les évangiles ne s’étendent pas trop là-dessus, et cela vaut peut-être mieux.
Cela dit, comparer Trump à Jésus, cela me paraît quand même bien risqué et il convient de laisser à l’auteur l’entière responsabilité d’une pareille analogie.