Nos brillants donneurs de leçons, ... et généreux pourvoyeurs de déclassements/exclusions , oublient depuis trop longtemps, et surtout en ces temps guignolots où ils battent la campagne (électorale),
oublient donc de faire usage et pédagogie de leurs savoirs supposés, en traduisant mathématiquement, de façon honnête, les bilans de leurs politiques ou des artifices par lesquels ces politiques sont légitimationnées.
  
 L’abus de leur rhétorique et de leurs interprétations de chiffres (de mesures qu’ils choisissent de façon arbitraire) tient avant tout à une incomplétude d’analyse savamment  entretenue
 Que ce soit en matière de chiffres du chômage, ou en matière de chiffres tirés de scrutins, la ficelle reste, pour le dit ’bas-peuple’ , grosse comme une corde de pendu  :
 c’est le piège de la moyenne !

 Lorsque cette seule valeur est retenue, à qui riment :
 - une moyenne du nombre de chômeurs dans toute la France ?
 - une moyenne de la hauteur des revenus de tous les Français ?
 - une moyenne sur toute la France du nombre de celles et ceux qui ont voté pour Untel à un instant T ?

 Quid de la dynamique de mesure ? ( dérivée = accélération des tendances ; intégrale = effet cumulatif dans le temps des tendances)
 Mais surtout ! ...
 quid de l’écart-type des mesures statistiques ?

 Ceux qui maîtrisent mal cette notion devraient en demander l’explication à leurs élus !
 ...
 ou bien les défenseurs du ’sapere aude’ pourront entamer une recherche personnelle,
à partir peut-être d’un lie comme celui-ci : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cart_type
 dont la figure 01 , à elle-seule, me semble parler d’elle-même !

 Essayons de nous figurer quelle est, par exemple, la courbe de l’écart-type de la répartition statistiques de richesses entre les Français ?!
 Essayons aussi de savoir pourquoi aucun de nos politiciens ni journalistes, ni aucun économiste ou propagandiste ’éclairé’, centrant leurs arguties sur le seul chiffre de la moyenne, ne se préoccupe de nous la faire connaître.

 indice/hypothèse de réponse à cette dernière question :
 pour que soit honnête la prétention (non légitime en démocratie .. mais ça c’est une autre question ...) à une méritocratie des revenus,
 si l’on s’en remettait aussi au seul chiffre (comme ils le font) pour traduire une représentation mentale d’une évaluation, en France, de notre espérée « égalité en dignité » ... ne faudrait-il pas que, la courbe statistique des écarts-types entre talents+-mérites ait une forme qui colle à celle des revenus ?
 à vue de nez, diriez-vous que vous pensez que cela soit le cas ?