Commentaire de soi même
sur 8000 juifs esséniens immigrent en Gaule vers l'an - 88. Histoire d'une intégration réussie, mais dans quel sens ?


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soi même 12 décembre 2016 23:44

Les luttes intestines, souvent très violentes, entre les différentes sectes chrétiennes, nombreuses dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, ne donnent pas toujours le témoignage de l’amour évangélique !

Martin et ses moines vont être les grands évangélisateurs des campagnes de la Gaule, c’est-à-dire les grands destructeurs des cultes dits païens (latin paganus : paysan). Ils font détruire les dolmens et les menhirs, abattre les arbres sacrés, et remplacent les anciens sanctuaires par des ermitages et des chapelles. Martin aurait détruit en particulier un temple païen, une énorme tour en pierres de taille polies, très haute, se terminant en forme de cône, située à Amboise. Ce comportement est ensuite légalisé par l’empereur Théodose qui interdit les oracles, la divination, les cérémonies païennes dans les temples en 381, au nom de la religion d’Etat. 
 

Martin, grand thaumaturge, vivant en ascète, parcourant les campagnes, est très populaire et s’oppose aux évêques de cour qui utilisent le pouvoir temporel à leur service. Parmi ses actes méritoires, il s’est élevé contre les évêques qui firent exécuter, par le bras séculier, l’évêque d’Avila, Priscillien, et ses disciples accusés d’hérésie. Ce furent les premiers condamnés à mort pour cette raison. Martin ne se rendit plus à la fin de sa vie, dans les conciles et les synodes, pour protester contre ce fait inadmissible.

 Mais l’engrenage était déjà en marche qui aboutit à l’Inquisition…
 


 Martin fut enterré à Tours le 11 novembre 397. La légende veut que les fleurs se soient mises à éclore ce mois-là, ce qui donna naissance à l’expression « été de la Saint-Martin ».

 L’Armistice du 11 novembre remplace sur les calendriers, la Saint-Martin !
  


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