Commentaire de Clocel
sur Démographie : une exclusion dommageable de l'imaginaire des candidats ?


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Clocel Clocel 12 janvier 2017 16:45

Tout est prévu depuis bien longtemps...

Dans un mémoire daté du

10 décembre 1974, intitulé « Incidences de la croissance

de la population mondiale sur la sécurité des États-Unis

et sur ses intérêts outre-mer », Henry Kissinger écrivait :


« Pour perpétuer l’hégémonie américaine du monde et

assurer aux Américains un libre accès aux minéraux

stratégiques de l’ensemble de la planète, il est nécessaire

de contenir, voire de réduire, la population des treize

pays du Tiers-monde (Inde, Bangladesh, Nigeria...)

dont le poids démographique à lui seul les condamne,

pour ainsi dire, à jouer un rôle de premier plan en politique

internationale.  » Pour atteindre ce but, il faut faire

accepter les méthodes de contrôle des naissances par les

leaders du Tiers-monde, grâce à une incitation politique

(en prenant garde que de telles pressions n’apparaissent

pas comme une « forme d’impérialisme économique

ou racial » !!!). Et si ce plan se révélait inefficace,

il faudrait recourir à des méthodes plus coercitives.

C’était aussi l’avis du Dr M. King, l’un des responsables

des stratégies démographiques : « Essayez le planning

familial, mais si cela ne marche pas, laissez mourir

les pauvres parce qu’ils constituent une menace écologique

 » !!! Déjà, dans les années 1950, un auteur américain,

William Vogt, prônait une réduction drastique de

la population : « Une guerre bactériologique à grande

échelle serait un moyen efficace, si elle était énergiquement

menée, de rendre à la terre ses forêts et ses pâturages.

 » La « solution finale » du problème écologique par

la réduction démographique s’appuierait sur quelques

évidences de bon sens, du type : une planète finie est

incompatible avec une population infinie.


Extrait de : Petit traité de la décroissance sereine de Serge Latouche.


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