Commentaire de Philippe VERGNES
sur Affaire Jacqueline Sauvage : le syndrome de la femme (ou de l'homme) battue


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Philippe VERGNES 19 janvier 2017 23:15

@ alinea,


Le côté juridique et son histoire, nous apprend une chose très importante à mes yeux : c’est pourquoi les gens se « frittent » entre eux en prenant partie, jouant par-là le jeu des dominants de ce monde, au lieu chercher le grain de sable qui a fait que la machine s’emballe.

« Le diable est dans les détails » et dans se dossier, personne n’a relevé la monumentale bourde des avocates de la défense qui explique ensuite leur acharnement à instrumentaliser ce dossier pour le faire juger en place publique.

Je vais même plus loin, si ce dossier avait été plaidé dans les règles de l’art, sans péché d’orgueil de la part des avocates de la défense et également sans bourde de l’avocat général, nous n’en n’aurions probablement jamais entendu parlé. C’est en cela, qu’il est aussi important de comprendre à quel niveau du rouage de la justice ça a dysfonctionné. Cela permettrait d’éviter à l’avenir que de telles erreurs puissent encore se reproduire.

Après, il faudrait que je parle des différentes types de rationalité pour expliquer comment fonctionne la justice et pourquoi elle est parfois jugée « non-humaine ». Mais là, ni le temps, ni l’envie il faudrait que je retrouve mes notes sur cet autre aspect de la problématique. J’en ferais peut-être un billet un jour. Qui sait !

Bien sûr qu’il y a subjectivité dans votre explication du passage à l’acte de JS. C’est bien là le problème pour la justice, je peux vous citer près d’une dizaine de raisons, toutes aussi valables les unes que les autres, qui expliquent ce passage à l’acte. D’où le fait, que je présente l’ESPT complexe qui est l’explication la plus scientifique, à l’heure actuelle, qui permette de comprendre ce passage à l’acte.

Voir ce commentaire dans son contexte