Commentaire de hugo BOTOPO
sur Il faut sortir de l'Euro : La BCE étrangle les peuples et donne chaque mois 60 milliards aux multinationales


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

hugo BOTOPO 21 janvier 2017 16:33

La BCE fait tourner virtuellement la « planche à billets » : elle ne fait que modifier des nombres dans ses ordinateurs !
La monnaie n’est créée qu’à titre provisoire car la BCE ne rachète que des titres de dettes de « bonne maturité » de l’ordre de 3 ans : ce qui veut dire que les émetteurs de titres doivent payer les intérêts à la BCE et rembourser l’emprunt à l’échéance.
Pour les titres grecs dans le cadre des accords avec la Troïka la BCE restituait les intérêts à la Grèce après qu’elle a versé les intérêts dans les temps et remboursé le capital : pour ce dernier point elle est obligée d’emprunter à nouveau auprès des banques !
Pour les autres pays et les emprunts des entreprises il n’est pas prévu que la BCE fasse cadeau des intérêts ! Les entreprises ont souvent les moyens de rembourser le capital alors que les États doivent à nouveau emprunter sur les marchés financiers du fait des déficits budgétaires !
Le QE de la BCE a surtout permis aux banques de se désengager momentanément d’un excès de prêts, de retrouver un ratio COOK ou similaire acceptable pour les critères de bonne solvabilité.
Si le QE actuel s’arrête alors les banques vont se retrouver progressivement encore surchargées d’emprunts d’États !
Les liquidités soi-disant créées pour les banques ne servent que peu aux financements de nouveaux investissements des entreprises et n’alimentent pas l’inflation.

Pour créer de l’inflation et des emplois la BCE devrait par des émissions à 50 ans à taux zéro :
- racheter la totalité de la dette publique grecque (de l’ordre de 300 milliard €) ainsi que la dette portugaise et une grande partie des dettes italiennes espagnoles, belges et françaises.
- financer des travaux pour lutter contre les effets dévastateurs des dérèglements climatiques liés au réchauffement planétaire. Les États du fait des prélèvements publics de l’ordre de 50% pourraient doubler les apports de la BCE. (dispositif DOMO). Les créations potentielles d’emplois s’élèvent alors en millions !


Voir ce commentaire dans son contexte