Commentaire de Philippe VERGNES
sur Affaire Jacqueline Sauvage : le syndrome de la femme (ou de l'homme) battue


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Philippe VERGNES 26 janvier 2017 09:14

@ Le Gaïagénaire,


Faut-il que je reprenne tous les passages où vous n’avez de cesse de développer une argumentation à charge de façon univoque à l’encontre des femmes pour que vous sortiez de votre déni ? je doute fort que cela suffise... il n’est jamais facile d’affronter ses fantômes. Cela remet trop de chose en cause. C’est pourtant une des tâches importantes, principales je dirais même, que tout un chacun se doit accomplir en ce bas monde.

Vous seriez bien aimable de cesser de projeter sur moi vos propres « fantasmes », comme en atteste vos interprétations sauvages : « Cela nous ramène à votre titre où vous placez entre guillemets « ou de l’homme ». »

Dans le titre de cet article « ou de l’homme » n’est pas entre guillemets, mais entre parenthèses (dans mes commentaires, le mot « haine » était entre guillemets, dans mon titre « ou de l’homme » était entre parenthèses). Ce qui en change considérablement l’interprétation. Faut-il aussi vous expliquer la différence ?

Le rajout entre parenthèse de l’expression « ou de l’homme » dans la présentation du « syndrome de la femme battue » sert à signifier que ce syndrome ne s’applique pas uniquement aux femmes, mais peut également s’appliquer aux hommes, voire même aux enfants, dans le sens où, je l’ai assez précisé, la description de ce syndrome n’est qu’une mauvaise copie de l’ESPT complexe ou chronique.

Ainsi, le sens que vous attribuez à mes écrits est très exactement l’inverse de celui que vous lui donnez.

Chapeau !!!

Vous faîtes très fort. Comme quoi, il n’y a pas que l’amour qui rend aveugle. La « haine » aussi apparemment !

Votre proposition d’une biographie (ontogenèse) des filles aurait bien plus de gueule si vous compreniez qu’il faudrait également l’appliquer aux hommes. Tels est le sens des écrits d’Alice Miller et de Christiane Olivier que vous n’avez de cesse de pervertir en les récupérant pour servir vos solutions misogynes. Autrement dit, chez ces auteures, il est question, chez les parents et le plus tôt possible dans l’enfance, d’apprendre à reconnaître nos propres failles pour ne pas les projeter sur autrui et perpétuer ainsi le cycle de la violence.

Laissez donc Ockham reposer en paix, le principe de « parcimonie » est inadapté en la circonstance.

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