Commentaire de La Baudruche négrière patronale verdie
sur Un concert de casseroles


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Episode 8 : le frère sombre du chat Schrödinger
 

Le chat Schrödinger était d’une portée de 12, Aspect, Darwin, De Broglie, etc ... Mais parmi eux se trouvait le fameux Lucifer. Le chaton le plus beau, le plus admiré de la portée, fourrure noire, yeux immenses sombres et pénétrant. Lucifer était de tous celui qui aimait le plus la Liberté, ce fût sa perte.
 
Non pas qu’il fut écrasé par un camion, mais l’amour inconditionnel de sa mère, lui sembla une telle obligation de réciprocité qu’il en vint à s’obliger à tout détester pour se libérer. Dans ce déchirement entre Liberté du Mal et Amour de l’éternelle et implacable Reconnaissance, il avait choisit la Liberté. Il incita tous les chatons à faire de même, ainsi naquit le libre arbitre félin.
 
Mais Lucifer se déduisit une indispensable mission.
 
Car si ses frères se voulaient dignes de l’amour absolu de leur mère, et s’ils avaient encore de la vergogne, au moins un 1/100e de la sienne, ils n’admettraient pas de se faire ainsi aimer passivement, d’entrer dans la portée des bienheureux sans apporter un cadeau de bienvenue, un don de valeur digne de leur hôte d’Amour.
 
Alors Lucifer décida que cette preuve de dignité serait leur souffrance. Si les valets pithécanthropes en souffrirent de même, sauf le valet Crassanel de Schrödinger, qui n’était lui qu’un légume gland remplacé, végétalisé, ce n’est que parce que Lucifer était adepte de l’égalitarisme droitdelhommiste sociétaliste.


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