Commentaire de Frédéric Van der Beken
sur Macron aime l'autoflagellation


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Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 20 février 2017 10:12

@Cazeaux
« Les autres pays extra européens et non issus d’anciennes colonies »
Le ET a son importance. Extra européens = hors d’Europe, non issus d’anciennes colonies = ceci exclut les USA, ’Australie, etc... . Donc à l’échelle de la planète, ne reste bien que des petits joueurs en terme de colonisation. C’était à lire dans ce sens là.

Merci, je lis l’histoire sans problème autant dans les livres que les encyclopédies.
J’ai 60 ans et mai 68 n’avait pas encore transformé mon enseignement comme celui de mon gamin qui apprend le boom économique de la Chine dans les années 80 alors qu’il n’a pas encore étudié la période Mao. Et pour le voir, tous les jours, cette génération qui passe son temps sur Snapchat, n’ouvre plus un livre, refuse la moindre émission où il n’y a pas des tartes à la crème (je schématise vite fait). C’est chez moi des bagarres perpétuelles pour qu’ils apprennent le monde, ce qu’il a été et par ricochet ce qu’il va devenir. Et le devenir, c’est pour qu’ils comprennent également qu’ils seront dans ce devenir.

Personnellement, je dis souvent : vous ne pouvez juger des faits passés avec votre morale ou vos connaissances d’aujourd’hui sinon on remonte à quand le podium des pires crimes. L’humanité, au sens général, évolue et chacun est dans son époque. Reconnaître des faits, les expliquer, éviter le renouvellement des faits peu glorieux, etc ... ça devrait suffire mais vous voyez bien, par exemple, qu’un conflit n’en empêche pas un autre.
Quant aux jugements, qualification de certaines choses (massacre, crime, crime contre l’humanité) : tout ceci est d’une qualification à géométrie variable et soumit à des jugements à géométrie variable.
Comme tout ce sujet provient des déclarations de Macron : quand il va en GB, il n’a rien à dire ? Quand il va aux USA, il n’a rien à dire ? etc ... c’est donc très opportuniste et si ça l’engage lui et sa meute de journalistes aux ordres, ça ne m’engage pas moi. Moi, je reconnais les faits autant malheureux qu’heureux et je ne me sens pas obligé de m’excuser dans chaque endroit où je mets les pieds. L’histoire est passée et si on tenait compte du passé, il ne devrait plus y avoir de mauvais présent qui donnera un mauvais passé. C’est loin d’être le cas, et je le subis.


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