Commentaire de jipebe29
sur Au bistro de la Toile : putain de profit à tout crin !


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jipebe29 jipebe29 25 février 2017 09:47

Il ne faudrait pas exagérer de manière irrationnelle, mais se documenter avant de nous bassiner avec un alarmisme climatique qui repose sur du vent.

Posons-nous tout d’abord une simple question : l’hypothèse arbitraire, non prouvée, de l’action mesurable du CO2 sur la température, peut-elle être suffisamment robuste pour servir de socle aux projections des modèles numériques, à l’alarmisme climatique et aux politiques énergétiques ? Voyons si cette hypothèse est validée par l’observation depuis 150 ans. La température moyenne annuelle globale est montée de +0,7°C depuis 1880, à la suite de la fin du Petit Âge Glaciaire. La seule période connue de co-variation CO2 -température est 1978-1997. De 1950 à 1977 (approximativement) la température a légèrement baissé alors que nous étions dans les Trente Glorieuses et que nos émissions de gaz satanique étaient en plein essor. Auparavant, de 1910 à 1940, la température a augmenté, avec la même pente que sur 1978-1997, mais avec une faible croissance du taux de CO2 atmosphérique. Autre exemple, récent : depuis 2001, il n’y a plus, selon les mesures Hadcrut, RSS et UAH, de réchauffement global, alors que, sur cette période, il y a eu inflation de nos émissions de gaz satanique (qui est quand même, rappelons-le, gaz de la vie, car indispensable à la photosynthèse)

http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:2001/to:2015/trend/plot/rss/from:2001/to:2015/trend/plot/uah6/from:2001/to:2015/trend

(L’année 2016, perturbée par un fort El Nino, phénomène naturel récurrent, est sortie de la tendance).

Un autre exemple plus lointain : au Cambrien (-500 à -600 millions d’années) le taux de CO2 a été de plusieurs milliers de ppm, et, de -100 Ma à -500 Ma (avec un minimum de quelques centaines de ppm autour de -300 Ma), la moyenne a été de 2000 ppm, sans que cela ne génère un réchauffement cataclysmique. Si les modèles numériques tournaient avec en entrée un taux de CO2 de quelques milliers de ppm, ils prévoiraient un emballement incontrôlé et exponentiel de la température, ce qui ne s’est pas produit dans le monde réel.  Donc les modèles n’ont aucune crédibilité, tout comme les thèses du GIEC sur le CO2, qui en sont le socle, et donc les politiques climat-énergie bas carbone sont absurdes, coûtent très cher, et cela pour des prunes. CQFD. Où es-tu, ô Siècle des Lumières ?


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