Commentaire de Christian Labrune
sur Le mythe de la « Terre promise » : Les Palestiniens dans la tourmente depuis un siècle


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Christian Labrune Christian Labrune 16 mars 2017 00:36

@sarcastelle
Clovis n’a pas plus existé que le second Temple de Jérusalem édifié par les Juifs à la fin du VIe siècle, au retour de leur captivité à Babylone. Il succédait au temple de Salomon détruit par Nabuchodonosor. Une vingtaine d’années avant notre ère, le second temple avait été considérablement étendu, entre les murailles de soutènement qu’on voit aujourd’hui, par Hérode Ier. Mais tout cela fut détruit par les légions de Titus en 70 après J.-C.

Les Arabes arrivés dans la région au VIe siècle avec le Calife Omar, par amour et respect du judaïsme qui est la première religion monothéiste, édifièrent leurs mosquées là-dessus, pour écraser et anéantir autant que possible ce Mont du Temple qui restait un lieu sacré pour les Juifs.

Récemment, sous la pression des pays arabes, l’UNESCO a publié une résolution négationniste : reconnaissant une « Esplanade des mosquées » et niant pour ainsi dire qu’elle eut pris la place de ce que les Juifs, à juste titre, continuent d’appeler Mont du temple.

J’expliquais naguère sur ce site à un ignorant que s’il voulait comprendre quelque chose à toutes ces questions, il lui suffisait de lire le récit de Flavius Josèphe. Juif d’origine, devenu citoyen romain et écrivant en grec, il publie à la fin du Ier siècle « La guerre des Juifs » où il décrit avec beaucoup de précision la destruction du temple de Jérusalem. J’ajoutais que ce texte était l’un de ceux qui furent le plus souvent réédités et lus au XVIe siècle.

Quelques jours plus tard, Netanyahou était à Moscou, très inquiet à juste titre des ambitions génocidaires des Iraniens. Il avait été très chaleureusement reçu par un Poutine qui lui fit cadeau, précisément, d’une édition du texte de Flavius Josèphe, datant du XVIe siècle. Manière de s’excuser, probablement, de devoir, pour des raisons stratégiques compliquées, pactiser momentanément avec des ennemis d’Israël très salement négationnistes et qui sont bien les derniers avatars du nazisme.

Ces ennemis d’Israël sont aussi les ennemis d’une France dont ils souhaiteraient probablement que les actuels habitants déguerpissent pour leur laisser la place. C’était ce qu’exprimaient très explicitement quelques tweets de ce Mekalat, petit voyou misogyne, homophobe et carrément raciste, qui fut la coqueluche de tout ce qu’il peut y avoir de cons absolus en France dans le monde des media. Pour comprendre quelque chose à la gravité de cette sorte de vérole qui n’est pas le seul fait de cette petite frappe, il suffit de lire le dernier bouquin de Bensoussan : « Une France soumise ».

S’il faut en croire d’autres « résolutions » bien prévisibles de l’UNESCO, il est très clair aussi que l’histoire de France qu’on nous a enseignée est un tissu de mensonges. Clovis n’a jamais existé, Louis XIV non plus. Et pas plus la république et les institutions démocratiques. Il y aura bien eu un grand philosophe des Lumières, contemporain de Louis XV (si Louis XV a jamais existé !) et mort en 1792, mais Il s’appelait Mohammed ben Abdelwahhab. Il nous a laisse le wahhabisme. C’est grâce à ce grand penseur progressiste qu’une moitié de l’humanité a enfin la liberté de circuler dans nos rues couverte d’un sac à patates. Allah akbar !


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