Très bel article ! Il me souvient qu’un de nos meilleurs comiques disait « La France tu l’aimes ou tu la quittes... » . Je crois que c’est pareil pour l’UE. Je peux me tromper, mais quand l’eurozone a tabassé Tsipras au cours d’une nuit marathon alors qu’il était fort d’un référendum plébiscite, les gauches de l’UE (toutes solidaires, bien sûr de la Grèce) n’ont pas eu un effet probant sur le résultat du passage à tabac. Or soit on est dans l’UE ou on n’y est plus. Au moment même où la France dénoncerait les traités européens, la BCE transformerait nos euros en pécul ( à défaut l’allemagne quitterait l’UE) et compter sur l’aide de forces de gauche européennes (toutes minoritaires dans leur pays) relève de la foi. Rien que la modification de la politique monétaire et budgétaire gravée dans le marbre des traités ferait fuir l’allemagne. L’UE à la Mélenchon n’existera que dans ses rêves et jamais ailleurs. L’allemagne a pu contraindre la France (vu ce que nous avons mis en haut c’était pas dur...) à accepter une politique contraire à ses intérêts, mais songer à la réciproque relève de la fantaisie.
En même temps il avait juré ne pas appeler à voter Hollande si celui ci ne s’engageait pas formellement à renégocier le TSCG et il l’a fait. Du coup le doute m’habite...