Il n’ y a que deux camps bien distincts, celui du fédéralisme et celui du souverainisme. La conséquence la plus évidente est que le clivage traditionnel droite-gauche est complètement caduque.

Pour un fédéraliste, l’attachement à la culture française est un obstacle qu’il faut nier puis éliminer (Macron : il n’y a pas de culture française). Il en en de même de l’attachement à la nation (Hollande : le nationalisme est un ennemi).

Dans ces conditions, la notion de trahison n’a plus de sens, puisque les partis n’en ont pas davantage, et chacun doit faire ses choix sans tenir compte des autres, mais seulement de ses propres convictions.

Tous ces articles faits à partir des anciens clivages politiques n’ont donc aucun intérêt.