Commentaire de Christian Labrune
sur Je n'est plus du tout un autre


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Christian Labrune Christian Labrune 2 mai 2017 22:06

Des origines douteuses on en trouve dans beaucoup de partis
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@Amaury Grandgil
Certes, mais en ce qui me concerne, pour les raisons que vous dites, je n’ai jamais eu la moindre complaisance pour ces sortes d’idéologies. J’avais fait la connerie, en 81, de voter pour Mitran, mais je savais pas qu’il avait été décoré de la francisque (pour faits de résistance, probablement !) ni que l’un de ses copains avait été le chef de la police de Vichy, responsable des rafles. Cette faute que j’ai commise, si le dieu des catholiques existait (j’ai été baptisé), me coûterait des milliers d’années de purgatoire - pour le moins !-, et je n’y verrais rien à redire. Ce serait parfaitement mérité : avant de voter, on se renseigne.
Le fait que l’antisémitisme du FN disparaisse de sa vitrine électorale n’’empêche en rien qu’il continue très bien de prospérer dans son arrière-boutique et dans une très large partie de son électorat. De toute façon, c’est effectivement l’extrême gauche, celle qui manifestait en 2014 sous les drapeaux du Hamas en gueulant des slogans génocidaires, qui a repris la vieille tradition infecte des années 30 : le FN a désormais trouvé dans ces gens-là ses larbins les plus officieux. Si vous lisiez le bouquin de Céline Pina (Silence coupable) et le récent recueil de témoignages publiés par Bensoussan (La France soumise), vous seriez très vite édifié.
En votant Macron, même si je n’ignore pas que c’est pour envoyer un second Hollande se casser la gueule en quatrième vitesse à l’Elysée, il est bien possible que, par ignorance encore une fois, je refasse la même connerie qu’en 81. Je ne l’exclus pas. Jusque là, pour moi, Macron est une espèce de Pompidou en moins cultivé et en beaucoup moins intelligent, une espèce de girouette très bien huilée, mais Pompidou, qui avait habilement su sortir son pays, et sans effusions de sang, d’une crise abominable, par rapport à ce qui s’est vu par la suite à l’Elysée, serait encore un moindre mal. Il est bien possible cependant que je sois en train de me fourvoyer. Si quelqu’un veut bien essayer de me sortir de mon égarement, je ne ferai pas la sourde oreille. 
 


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