Commentaire de Christian Labrune
sur Quand le plagiat s'invite dans la campagne électorale...


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Christian Labrune Christian Labrune 3 mai 2017 15:57

@Rosemar,
Je crains que vous n’ayez pas compris qu’ils s’agit là d’une façon de se foutre du monde de la manière la plus délibérée. Reprendre une phrase, cela aurait pu passer sans qu’on s’en aperçut, mais le plagiat aura duré plus d’une minute, et il était inévitable qu’on s’en rendît compte. C’était donc tout à fait souhaité, et en écrivant un article là-dessus, vous rendez bien service à la Madone du FN.

Le procédé était d’un machiavélisme calculé. Il serait bien souhaitable que de l’autre côté on en usât pareillement, mais je crains que le pauvre Macron, pour qui je vais quand même voter, ne passe ce soir un mauvais quart d’heure. Si on l’attaque à la hussarde, aurait-il confié à des journalistes, il se lèvera et il quittera le plateau. Quelle sottise ! Chacun ce soir se demandera donc à chacune des charges de son adversaire : Va-t-y se lever, c’te fois, ou va-t-y pas ? Et s’il ne bouge pas, ce sera : pourquoi c’est-y donc qu’il est encore assis ? Bref, il préméditait d’être théâtral en diable et il livre à l’adversaire, la veille même de l’affrontement, son plan de bataille.

Chacun sait qu’aux échecs il y a un coup possible dès le début de la partie et qu’on appelle le « mat des sots ». Il permet de gagner la partie presque tout de suite, mais sans gloire : même moi, qui suis assez nul à un jeu qui ne m’a jamais passionné, je ne m’y laisserais jamais prendre.
 


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