Commentaire de Christian Labrune
sur Poujadisme qu'ils disaient


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Christian Labrune Christian Labrune 4 mai 2017 16:05

@Amaury Grangil
Que Macron soit un homme de paille à l’image de toute une mafia rosâtre gorgée de moraline, soutenue par une vermine de journaleux microscopique et au service, tout en faisant semblant de vouloir l’ignorer, d’intérêts qui ne sont pas du tout ceux d’une majorité de Français ni même des leurs, cela ne fait aucun doute. Après le « débat » d’hier soir, force est de constater que notre pays est devenue une espèce de république bananière condamnées à être n’être plus gouvernée que par des simulacres.
Il reste que les turpitudes de la connerie géante et bien-pensante qui s’expose à nous ne blanchissent absolument pas les arrivistes de l’autre bord, lesquels surgissent comme des charognards sur le devant de la scène, traînant des casseroles historiques encore bien plus lourdes et bien plus mortifères : le passé qui les détermine n’est quand même pas de l’ordre de l’affabulation, tout cela fut bien réel. Votre propos me fait un peu penser au satanisme dans « Les Fleurs du Mal ». Je cite de mémoire :
Qu’est-ce que Dieu fait donc de ce flot d’anathèmes
Qui monte chaque jour vers ses chers Séraphins ?
Comme un tyran gorgé de viandes et de vin,
Il s’endort au doux bruit que font tous nos blasphèmes.

Nous sommes, de fait dans la déréliction. « Perdus sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots », comme dit Mallarmé. Les « pauvres » dont vous parlez assez souvent, et non sans raison, paraissent ne plus savoir à quel saint se vouer. C’est qu’on est vraiment dans la merde, et ce sera pire encore dimanche, dans l’isoloir. 
De là à fantasmer de se donner au diable par désespoir, ça me paraîtrait quand même bien fantaisiste. Ce serait fuir dans la métaphysique, laquelle n’a rien à voir avec le monde où il faut bouffer, travailler et dormir.


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