Commentaire de André-Jacques Holbecq
sur La monétisation des dettes publiques, même forte, c'est possible
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Merci Laurent de défendre ici ce point de vue.
Il faut noter que le rachat des titres de dette arrivant à échéance (dans notre cas de 711 milliards pendant la mandature 2017/2022) n’augmenterait pas la masse monétaire totale en circulation mais transfèrerait simplement ce montant au bilan de la Banque de la Banque de France, diminuant progressivement les intérêts sur le solde de la dette, intérêts qui sont la cause première des déficits budgétaires (# 40 milliards par an pour l’Etat).
Il faudrait donc parallèlement que la Banque de France « couvre » les déficits par émission monétaire (là nous aurions une augmentation faible et raisonnable de la masse monétaire en circulation)
N’oublions pas que les intérêts cumulés depuis près de 50 ans sont responsables de 75% du stock de dette publique de 2200 milliards.