Commentaire de ADEL
sur France niquée, France paniquée


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ADEL 29 juin 2017 01:30

Il me semble qu’il y’à confusion entre formalisme institutionnel et formalisme de posture comportementale personnelle ; si l"un est de l’ordre de l’obligation publique, l’autre relève du choix privé et n’a comme garde-fou que le marquage d’une décence vestimentaire et comportementale ordinaire n’enfreignant pas à l’estime mutuel d’autrui.

Porter ou non une cravate, se lever ou non à l’entrée d’un président d’une assemblée ; là ce n’est pas du tout des problèmes et encore plus des problèmes dont on s’en occupe à un tel niveau de la représentation des citoyens français.

Attention, je ne suis pas du tout du bord idéologique de M. Mélenchon.

Mais ce qu’il dit au sujet du non port de cravate et le fait de ne pas se lever à l’entrée du président de l’assemblée est tout fait correct.

Le monde d’aujourd’hui aspire à une gouvernance publique efficiente et efficace sans fioritures formalistes ramenées de l’antédiluvien où le chef de groupe est un véritable boss, si ce n’est un parrain.

On est à l’orée de l’appel à l’auto-gouvernance des communautés de citoyens au moyen d’un travail d’équipe où chaque fois que son opportunité s’y présente, le plus apte et le plus motivé prend le gouvernail non en tant que parrain ou boss, mais en tant qu’animateur des efforts de l’équipe vers les objectifs assignés.

Et c’est ça l’accomplissement de l’histoire institutionnelle de la démocratie véritable, tel que théorisé, entre autres (j’ai en tête E. Mounier et toute la philosophie du personnalisme),

__par la  raison de l’histoire de hegel d’un côté, et

__de l’autre côté par la fin de l’histoire de fukuyama.


Il y’a là un appel conscient ou inconscient à un effort de dépassement de la dialectique maître-assujetti pour ne pas dire esclave, et qui vient de loin. 


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