Commentaire de Hervé Hum
sur Si un employé de banque change de métier en gardant ses manies ? Ce serait burlesque


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 11 juillet 2017 21:55

@Gérard Faure-Kapper

Il n’y a pas que dans le Coran ! Mais laissons cela de coté

je note que vous vous contentez de reproduire le discours officiel et laissez de coté votre propre opinion.

Pour ma part, le prêt avec intérêt c’est de l’escroquerie pure et simple, le fait que cela soit légal n’y change rien. La justification de l’intérêt repose sur le même type de sophismes que vous dénoncez dans vos articles,

Le premier des sophismes pour justifier l’intérêt est de dire que l’argent travaille, perso, j’ai beau dire à mon argent de travailler, il ne se passe rien. Seul celui qui veut l’argent en ma possession travaille pour l’obtenir, mais l’argent, lui, ne travaille pas !

Autre mensonge, affirmer que seul celui qui contracte un prêt est en dette, en réalité, toute personne qui ne dispose pas de réserve monétaire est en dette face à tous ceux qui en dispose.

C’est la condition absolue pour que l’argent ait de la valeur, c’est à dire, que la monnaie étant une créance au porteur, il faut IMPERATIVEMENT quelqu’un pour payer la créance, soit le débiteur.

La particularité de la monnaie dites de dépôt ou thésaurisable, c’est que si la créance est toujours nominative car en possession de quelqu’un, la dette est généralement anonyme et plus rarement nominative. Bref, il suffit de naître avec des parents pauvres pour hériter de toute la dette que l’on qualifiera de systémique.

Etc...

Pour finir, je pense comme Silvio Gesell que la monnaie ne peut être que fondante, non pas parce que ce serait une marchandise, mais parce que c’est perpétuer l’aliénation d’une grande partie de la population devant payer une dette grossissante au fur et à mesure que la masse monétaire augmente et avec elle, l’intérêt. Que le seul rôle d’une telle monnaie est de permettre l’épargne du temps de vie d’autrui tiré du profit réalisé par la propriété économique et non de celle du prolétaire économique.

 C’est une cavalerie qui explose jamais en raison des spéculateurs, mais lorsque la masse des miséreux devient trop importante où le poids de la dette devient insupportable...


Voir ce commentaire dans son contexte