Commentaire de Fergus
sur À la barbote


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Fergus Fergus 25 juillet 2017 16:06

Bonjour, C’est Nabum

Sympathique évocation.

Personnellement, c’était la pêche à la main que je pratiquais dans les eaux de l’Arcueil (Cantal) en visitant tous les trous des berges, et tout particulièrement ceux que je connaissais bien et qui constituaient un piège naturel pour les truites fario.

Dans le même secteur, je pêchais également les écrevisses, toujours à la main, mais c’était moins amusant car beaucoup trop facile : il suffisait de lever les pierres d’une main en plaçant la deuxième main en opposition de l’autre côté ; les écrevisses, d’un coup de queue énergique, venait s’y piéger toutes seules. Lorsque je gardais des vaches dans le secteur, j’étais moins disponible ; alors je coupais un branche assez touffue de genévrier au cœur de laquelle je plaçais un morceau de viande de mouton, le tout étant attaché à une corde ; de temps à autre, il suffisait de tirer pour ramener quelques écrevisses prisonnières : le buisson faisait office de balance.

Autre type de pêche avec un cousin en Lozère dans le chenal de sortie des eaux d’une turbine hydroélectrique. Il y avait là plein de goujons et de vairons et mon cousin et moi y allions à la sauvage pour ramener la friture. Nous lancions dans les eux agitées du canal une ligne équipée de 3 fois 3 hameçons triples et nous faisions de grands mouvements dans les bancs pour tenter de crocheter les poissons. Et ça fonctionnait très bien : on en ramenait 1 ou 2 pratiquement à chaque coup, accrochés par le ventre ou le dos. Du travail de sagouin, mais quel régal le soir venu ! 

Rien à voir : demain ou après-demain, il y aura un article qui pourrait vous intéresser car il y est question de coutumes ligériennes.


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