Commentaire de Cateaufoncel
sur La possibilité d'un monde...
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Il n’y a rien à faire. Même
chez des gens qui affichent des prétentions intellectuelles, le côté feuille de
route de l’Union - comme ils disent - européenne, ça n’entre pas, ça ne veut
pas rentrer, comme s’ils étaient ensuqué par un cocktail psychotrope destructeur
à base de déni de réalité, de dissonance cognitive et d’excipient quelconque
Depuis quelques jours, je tombe et je retombe sans cesse sur une phrase de
Péguy - la dernière fois, hier, page 356 de La Cause du Peuple, de
Patrick Buisson :
« Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est
plus difficile, voir ce que l’on voit. »
Je n’y vois pas un signe, mais comme un rappel
Quant à faire communauté - mais d’où vient ce sabir, c’est du globish ? make community ? – il vaut vraiment la peine de s’interroger avec qui
- Avec ces dix millions de Français qui ont voté pour un parti où l’on scande « On est chez nous » ?
- Avec ces deux tiers de Français qui estiment n’être plus chez eux comme avant ?
- Avec ces trois quarts de Français qui estiment qu’il y a trop d’étrangers - lire « étrangers visible », pas Blancs - en France ?
- Avec ces plusieurs millions de musulmans à qui on n’a jamais demandé s’ils voulaient « faire communauté » avec des Français qui marient leurs fils entre eux, et qui laissent déshonorer leur famille tant par leur femme que par leur(s) fille(s) ?
- Avec ces millions de Subsahariens dont un journaliste suisse de gauche, décrivait déjà le communautarisme en 1998 – il y tantôt vingt ans :
« Tu vis en Afrique noire, alors que tu
voudrais être à Paris, tu fermes les fenêtres et, le soir, les volets, tu te
mets de la ouate dans les oreilles, rien à faire, tu y restes confronté. Et,
même en rêve, un film virant au cauchemar se déroule devant tes yeux. »
« Le dégrisement que je ressens à Paris et qui
frise souvent l’insupportable, je crois qu’il est une conséquence de cet afflux
démesuré en provenance du tiers monde… » « Ce qui a lieu à Paris en
ce moment, je pense que c’est bel et bien un déferlement de la périphérie sur
le centre. Ils ne sont pas les messagers d’un autre monde qui cherchent ici
asile ; ce ne sont pas des hommes en grand nombre qui viennent faire
l’apprentissage de Paris ou de l’Europe. Ce sont des pans entiers de l’Afrique,
du tiers monde et du quart monde, qui se déversent chez nous, voulant à peine
savoir où ils sont et nullement disposés à travailler à leur intégration ;
ilsinstallent leur Afrique ou autre en plein
Paris, que cela nous convienne ou non. » ?
- Et, pour faire bon poids, avec ces centaines de milliers de Juifs, donc ceux qui se mêlent au trèpe, ne le font que par l’intermédiaire du tube cathodique ou de l’écran plat, dans le cadre de leurs occupations et prestations télévisuelles ?
Cent cinquante-huit ans à eux deux, MM. Hazan et Rancière sont peut-être définitivement trop vieux, pour avoir le courage iconoclaste de voir ce qu’ils voient…