Commentaire de Gérard Faure-Kapper
sur 1er janvier 18, votre prêt immo vous enchaîne à votre banque pendant 10 ans


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Gérard Faure-Kapper Gérard Faure-Kapper 5 septembre 2017 08:39

En théorie, c’est un bon texte pour les consommateurs... 


Dans la pratique, l’exigeance du salaire était la première condition d’octroi d’un prêt. Et dans la pratique, la moyenne de vie d’un prêt est de 7 ans.

la loi murcef était aussi un bon texte pour les consommateurs. Elle oblige les banques à envoyer une lettre avant de payer ou de refuser une écriture.

Bravo ont chanté ensemble les associations de consommateurs.

Bravo ont crié les banquues. Dans la pratiques, ces lettres ont été facturées une quinzaine d’euros qui se rajoutaient aux frais d’intervention. 

Cette loi, sous l’impulsion d’une association d’usager de la banque, a créé le poste de médiateurs de la banque. 

Bravo ont hurlé les associations de consommateurs qui pensaient avoir un arbitrage objectif.

Bravo ont aussi fait les banquiers. En nommant elles-même le médiateur, elles le maîtrise, en donnant un délai de 3 mois, c’est suffisant pour échaper à la prescription pénale et avoir les 2 mois de délai pour fermer le compte.

Comme quoi, il y a toujours eu l’union sacré des banquiers et des associations de consommateurs qui apportent elles même la caution morale aux banques.

Si j’était encore en activité dans le banque, je ne pourrai que me réjouir d’un tel texte. Pendant 10 ans, fini le chantage au départ vers une nouvelle banque. Le client, on peut tout lui faire, il est enchaîné.

Tous les textes qui augmentent le pouvoir de la banque, ont toujours été pris « en accord avec les principales associations de consommateurs »,

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