Commentaire de Christian Labrune
sur Quand la technologie était artisanale...


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Christian Labrune Christian Labrune 26 septembre 2017 17:26

@Self con troll
Je ne sais plus combien il y avait d’accumulateurs sur le 6502, mais c’était très insuffisant, et en huit bits ! Sur le 68000, il y avait sept registres de données et autant de registres d’adresses, sur 32 bits. C’était comme passer d’une départementale à l’autoroute. Je suis arrivé au PC parce que j’avais été échaudé avec Apple. Je le serai encore avec le système PC lors du passage aux processeurs 64bits, mais pendant quelques années, les choses furent assez agréables, même si j’ai toujours eu horreur des langages orientés-objet. qui ressemblent bien souvent à un marteau-pilon dont on se servirait pour écraser des mouches. Cela dit, j’ai toujours été un amateur, en informatique, et je n’exclus pas que ma vision des choses, à cause de cela, ne soit un peu bornée.

Je trouve que l’arduino est quelque chose de passionnant, à condition toutefois de savoir utiliser plusieurs cartes pour un même système. Sinon, cela reste extrêmement limité à cause de l’utilisation des timers. Par exemple, si vous utilisez des servo-moteurs, vous ne pourrez pas utiliser les librairies qui commandent certains périphériques de communication radio recourant au même timer, et la gestion des interruptions présente aussi bien des limitations gênantes : impossible, par exemple, d’utiliser des interruptions sur un clavier analogique fonctionnant en diviseur de tension. Le mieux est donc de relier plusieurs cartes en recourant à l’opto-électronique : les optocoupleurs réagissent à très grande vitesse, et on peut de cette façon faire passer d’une machine à l’autre des séquences de 32 octets en quelques millisecondes, et sans la moindre erreur. Un seul processeur ne peut faire qu’une seule chose à la fois, et celui des Arduinol est trop lent pour pouvoir contrôler plusieurs processus simultanément s’il faut contrôler des moteurs. Pour construire un système robotique un peu performant, il faut pouvoir inévitablement faire fonctionner plusieurs cartes en même temps, chacune travaillant en continu à sa fonction propre.

Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre dernier paragraphe. Ce que je crois comprendre c’est qu’il faudrait pouvoir s’affranchir, par exemple, de l’interface graphique de windows et programmer sa propre interface. Ce n’est pas si difficile à réaliser, même en C++. Un logiciel comme Blender, par exemple, qu’il va falloir que j’étudie pour utiliser l’imprimante 3D que j’ai construite (en kit : je ne l’ai pas inventée !) présente une interface originale qui ne doit rien aux fonctions disponibles de Windows, et ce n’est pas plus mal.
 


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