Commentaire de barbarossa
sur Quand la technologie était artisanale...


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barbarossa 26 septembre 2017 20:52

@Aristide

« Par opposition, pour ce qui est de la ligne 5, suivant le système que vous utilisez, il sera appelé des centaines de lignes »


Non, c’est une exagération. Pas des centaines. Une séquence de codes « escape » pour imprimer une chaîne de 6 caractères, à part ces derniers, comporte en général moins de 10 caractères. 
Par contre les logiciels de traitements de textes arrivent à envoyer inutilement la même chaîne de codes plusieurs fois (l’utilisateur n’y voit rien, le programmeur veut être sûr que la chaîne soit bel et bien prise en compte). 
Ceci est visible si on met l’imprimante en mode dumping dans lequel elle imprime toutes les séquences qui lui sont envoyées. C’est édifiant de découvrir ce qu’on nous fourgue à prix d’or.
Et ceci pour les programmes les plus cotés sur le marché.

Mais il n’y a pas que les traitements de textes.

Un des programmes de gestion le plus coté en Europe, dont les licences et les mises à jours coûtent des millions, c’est le SAP (allemand) utilisés par les plus grandes administrations publiques et privées, et qui vient ces jours-ci de racheter une grande entreprise israélienne de la branche.
Il y a dix ans, lorsqu’un grand groupe européen a cessé son activité dans un de ses secteurs et par conséquent a vendu son unité de production (300 employés), j’ai été chargé de restructurer la partie informatique de cette entreprise, en transférant les données SAP dans un autre logiciel.
J’ai donc eu accès aux dessins des fichiers SAP. Une vraie usine à gaz. Les spécialistes me comprendront : lorsque pour les besoins des traitements des informations on doit adjoindre ou agrandir une zone d’un fichier, en général on redessine le fichier concerné suivant les besoins, puis, à l’aide d’une « moulinette »
on lit l’ancien fichier, on transfère les données dans le nouveau, on détruit l’ancien qui est remplacé par le nouveau dans le programme.
Chez Sap rien de tout cela : besoin d’une nouvelle zone ? on ouvre un second fichier lié au premier avec cette seule zone. Ainsi chez SAP le fichier client par exemple est composé d’une dizaine de fichiers reliées et tous ouverts en mémoire au même temps. Les connaisseurs apprécieront. 
Pour vous dire que dans ce fichier client (le même dessin pour toute l’Europe) il y a encore aujourd’hui une subdivision dans les adresses - complètement inutilisée - qui tient compte d’une particularité qui était propre à la DDR dont le processus de réunification s’est terminé en octobre 1990 (soit 10 ans avant la date limite de transformation du format date de 6 en 8 positions).


Pour évaluer ce petit programme et mettre en évidence ce que vous avez écrit, il faut passer outre le mode graphique et donc ouvrir votre système en mode commande. Simple en linux, il suffit de ne pas lancer de gestionnaire graphique, mais pas impossible sous windows ( mode sans échec avec invite de commande).

BIen sûr. Mais mon code servait à mettre le doigt sur une des causes des lenteurs en graphique.

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