Commentaire de barbarossa
sur Quand la technologie était artisanale...


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barbarossa 3 octobre 2017 18:51

On est en train de pleurer on peu sur notre jeunesse passée en nous rappelant nos premiers pas dans cet univers féerique et prometteur qu’était l’informatique à ses débuts.

En oubliant les interminables heures de codage machine propres à nous rendre bigleux, et qui ont servi à fabriquer les outils plus sophistiqués de programmation.
Et le temps des Algol, Fortran, Cobol, Pascal et Apl arriva, avec leurs pseudo-codes et leur runtimers. Puis petit à petit d’autres langages plus évolués - mais aux performances plus restreintes - ont fait leur apparition, aux appétits en mémoire vive démesurés.
Je me souviens d’avoir utilisé une station de travail programmable IBM, modèle 3741, double floppy, clavier et display au langage propriétaire nommé ACL, qui utilisait 4k de mémoire vive dont 1k pour le système résident et 3k de travail. SI vous saviez ce qu’on a pu faire avec ce joujou !! 
De contrôles entiers de stocks en temps réel, de la compta, facturation, et j’en passe.

Actuellement on a des outils et de logiciels complexes, et parfois géniaux.

Mais la connerie humaine sera toujours la grande gagnante. Pour coller à l’actualité et à la tuerie de Marseille où un taré a réussi à berner toutes les forces de l’ordre par 7 fois en se présentant sous des identités différentes, est-ce qu’il n’y a pas quelque part quelqu’un pour expliquer aux géniaux informaticiens en charge des logiciels ce que c’est un fichier auxiliaire à clé unique dans lequel enregistrer en premier les codes empreintes digitales et adn, opération qui signale une erreur en cas de doublons ?

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