Commentaire de eddofr
sur COP 23 : en réalité le climat se refroidit depuis 7'000 ans
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Bonjour,
Comme vous, je reste très dubitatif sur l’impact réel de l’activité humaine sur les phénomènes climatiques à échelle planétaire.
Je suis bien plus préoccupé par l’impact spécifique de l’humanité sur les équilibres écologiques locaux et leur capacité à supporter la vie (en particulier humaine) :
- pollution des sols et des nappes phréatiques
- désertification, érosion des sols
- déforestation (suppression de leur effet amortisseurs des effets directs des phénomènes climatiques)
- non respect du « lit majeur » des fleuves (zone inondable constituant un déversoir naturel des crues)
- appauvrissement de la diversité biologique
- pollution de l’air (au regard des besoins des humains et des animaux, au niveau des mécanismes planétaires, les métaux lourds, CO2, ... n’ont probablement aucun effet notable).
L’activité humaine à très probablement un part dans le réchauffement climatique actuel.
Est-ce qu’elle en est la seule ou même la principale cause ?
Ca je n’en suis pas du tout convaincu.
Mais, maintenant qu’on a, peut-être, réchauffé la planète, la refroidir est une autre histoire !!!
Juste pour l’image (simple, basique comme dirait Orel) :
Je sais comment réchauffer une casserole d’eau, je la mets sur le gaz et j’allume.
Mais pour la refroidir, j’éteins le gaz et j’attends qu’elle refroidisse toute seule.
Selon moi,
- Réduire notre contribution au réchauffement climatique, (quelle que soit la part de cette contribution dans le phénomène global), est une mesure souhaitable, pas une urgence absolue.
- Nous adapter aux conséquences sur l’écologie locale du réchauffement climatique global est une mesure nécessaire et urgente (de toute façon, on n’aura pas le choix).
- Réduire notre impact écologique local est une nécessité vitale et une priorité absolue.
- polluer le moins possible (en particulier les zones « ressources », la mer, les nappes phréatiques, les terres agricoles, nos zones de vie),
- préserver les sol, la couverture forestière, les zones écologiques tampon
- laisser les fleuve déborder quand ils en ont besoin là où ils en ont besoin,
- préserver la diversité biologique,
- réduire la pollution de l’air au niveau local (moins polluer, filtrer dans les lieux publics, ...)