Commentaire de Christian Labrune
sur La pression islamiste en France


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Christian Labrune Christian Labrune 18 novembre 2017 18:04

Il me parait important de distinguer l’islam tranquille pratiqué par nombre de nos compatriotes de l’islam politique.
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@Gérard Dahan

J’aurais tendance à dire que c’est aussi votre point de vue qui est « politique » : vous ne voulez blesser personne et vous espérez qu’en mettant autant d’eau que possible dans le vin de votre critique, les autres feront la même chose. Je voudrais bien le croire aussi, mais je n’y parviens pas du tout.

J’évoquais plus haut Wafa Sultan, l’auteur de L’islam en question. Elle connaît assurément mieux que nous l’islam puisqu’elle est née dedans, en Syrie. Or, elle pose très clairement que ce n’est pas l’islamisme, l’islam radical, qui serait « le problème », mais l’islam tout court, dès lors qu’il est pris au sérieux. Il y a de fait, en France, une majorité de mauvais musulmans qui seraient de très bon citoyens. Je dis qu’ils sont de « mauvais » musulmans parce qu’ils n’ont jamais songé à prendre plus au sérieux leur religion que la majorité des chrétiens. Ils en laissent plus qu’ils n’en prennent et ne se sont jamais posé trop de questions sur un Coran qu’ils n’ont jamais lu in extenso.

Tout le travail des ces groupes islamistes organisés que vous évoquez très bien, depuis plus de trente ans, aura consisté à terroriser ces musulmans, à les obliger à pratiquer, à les abêtir par l’obsession du haram et du halal, à leur faire croire, avec le concours des Plenel et autres collaborationnistes, qu’ils étaient persécutés et que les premières pauvres victimes stigmatisées des attentats, c’était eux. D’où le spectacle pitoyable que donnaient naguère à Barcelone ces mères et ces soeurs de terroristes se présentant comme de pauvres victimes de la situation, mais la tronche dûment couverte des mêmes sacs à patates qu’on imposait à Raqqa et que des imams salafistes les obligent à porter. Il n’est plus guère possible, dans certaines banlieues françaises, de se soustraire au jeûne du ramadan, et pour les jeunes femmes, de sortir la tête découverte si elles ne veulent pas se faire traiter de « putes » au bas des escaliers.

Tout l’art des Frères et des salafistes consiste à terroriser le musulman de base et à lui faire croire que cette persécution dont il souffre serait celle d’une société française hostile et qui l’exècre. C’est ainsi que prend naissance une sorte de délire obsidional qui constitue un terreau très favorable à la radicalisation massive que nous observons.

Je pense donc qu’il est urgent d’expliquer le plus clairement possible ces mécanismes, sans ménager le moins du monde ceux qui en sont responsables. L’islamo-gauchisme, et la collusion des politiciens, dans certaines banlieues, avec les groupes qui organisent la terreur, doit être dénoncée. Le bouquin de Céline Pina (Silence coupable) avait très bien décrit ces sortes de phénomènes. Plus récemment est paru le livre de Waleed al-Husseini (Une trahison française - Les collaborationnistes de l’islam radical dévoilés) qui fait bien voir aussi que l’islam est à peu près partout le même. Sortant des prisons de l’Autorité palestinienne où il avait été enfermé pour athéisme, ce palestinien exilé en France tombe dans une France où, dès le lendemain du massacre à Charlie Hebdo, il entend des Français qui sont des traîtres à leur patrie déjà prêts à sacrifier la liberté d’expression pour se soumettre, comme dans le roman de Houellebecq, au totalitarisme islamique.

Si vous n’avez pas encore lu ce bouquin, vous en trouverez une présentation et des extraits à cette page :
https://la-voie-de-la-raison.blogspot.com/2017/03/une-trahison-francaise.html


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