Commentaire de Christian Labrune
sur La pression islamiste en France


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Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2017 21:13

@Gérard Dahan
Je viens de recevoir une page de publicité concernant le bouquin d’un universitaire espagnol, Serafin Fanjul, paru en traduction française il y a peu et qui va bien aussi dans le même sens que l’ouvrage de Bensoussan. Je vous copie plus bas l’adresse de la page Amazon et le petit paragraphe de présentation.

J’ai commencé à lire « La pression islamiste en France ». C’est d’une rigueur et d’une précision parfaites, et la table des matières extrêmement analytique en fait un instrument de réflexion et de travail des plus indispensables. C’est le bouquin qui doit manquer encore à beaucoup de monde et je ne manquerai pas de le faire connaître. Merci encore.

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https://www.amazon.fr/gp/product/2810007055/ref=pe_2784441_225912021_em_ti

Universitaire espagnol et arabisant mondialement reconnu, Serafín Fanjul a consacré sa vie à l’étude de l’islam comme phénomène religieux, sociologique, économique et politique. Ses travaux majeurs, dont le présent ouvrage est la première traduction en français, ont fait grand bruit en Espagne et l’on peut aisément comprendre pourquoi. Il s’est en effet penché principalement sur Al-Andalus, cette Espagne médiévale dite des trois cultures, où la domination politique de l’islam aurait permis pendant des siècles d’extraordinaires échanges culturels entre les communautés islamique, chrétienne et juive, sur fond de cohabitation harmonieuse. Il montre avec érudition comment l’imaginaire des romantiques est passé par là, laissant en héritage une vision du passé hispanique qui relève davantage du fantasme que de la réalité. La vérité historique a été emportée par la croyance, et celle-ci est d’autant plus séduisante que les sirènes du conformisme ont su la détourner à leur profit pour faire de l’Espagne d’alors un véritable paradis perdu du multiculturalisme européen. Face aux partis pris stériles et lieux communs en tout genre, Serafín Fanjul entend dissiper la brume pour « retrouver l’Espagne ». Et la réalité historique que son travail restitue est celle d’une péninsule où règnent entre les communautés l’intolérance et le conflit, la souffrance et la violence, bien loin de l’ouverture et de l’apaisement trop souvent soutenus. La minutie de l’argumentation de Fanjul permet ainsi d’entrevoir, à rebours de la représentation habituelle, une Espagne qui a trouvé dans la Reconquista la voie de l’émancipation et de la libération.


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