Commentaire de velosolex
sur David Hamilton : de l'art et du cochon


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velosolex velosolex 25 novembre 2017 16:54

J’en vois ici qui tentent de justifier ces photos bien mièvres, sur fond ’abus sexuel, par la comparaison douteuse avec de grands artistes, genre Balthus, ou Carlson, qui mettait en scène des gamines. Des peintures faut il rappeler....Donc des constructions imaginaires, comme peut l’être l’Alice, de lewis caroll....Oser comparer les petits rats de Degas avec les ados des photos d’Hamilton, ne manque pas de sel....Les avocats de la défense osent tout, c’est connu....C’est un peu comme comparer la joconde de Vinci avec le chiotte de Duchamp...Sauf que Duchamp faisait dans la provocation, et n’avait pas prévu que tout un courant adipeux de l’art autoproclamé résulterait de son bidonnage. Hamilton a réussi un coup commercial, en se jouant de la censure sous prétexte artistique, il montrait des jolis culs au bourgeois, contents de ne pas ressembler à la canaille qui regardaient eux des magazines pornos. Le magazine photo, dans les années 70 a beaucoup joué sur ce malaise, ce complexe de culpabilité qu’il s’agissait de soulager...Ainsi sous de prétextes artistiques, on montrait des jeunes corps offerts au spectacle. Plus tard, ces gamines nous rappellent la génèse du crime. Plus tard, on parlera de baby porno, dans cette affaire ionesco 

« Eva », par Simon Liberati : le pour et le contre de la rédaction - L’Express

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