Commentaire de McGurk
sur Les douze victoires du président Maduro en 2017, par Ignacio Ramonet
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Après Les douze travaux d’Astérix, un nouveau plagiat sort aux éditions Collabo du Venezuela.
Cette version ne tarit évidemment pas d’éloges sur le président-dictateur Maduro, représenté en véritable « héros de la démocratie [de mon cul sur la commode] » : il est grand, fort et beau !
On retrouve également le « méchant très méchant vraiment pas beau de l’histoire », l’ennemi implacable de toujours, les USA et l’auteur n’a pas un instant de parti pris - je cite :
"Dans le même temps, la droite vénézuélienne a manœuvré dans l’intention
d’internationaliser le conflit en le transférant au sein de
l’Organisation des États Américains (OEA), « ministère des colonies des États-Unis » selon Che Guevara. «
Notons tous de même le culot de cette phrase, car en plus de criminaliser à la fois la droite qui ne représente pas l’idéal de l’auteur de la dictature en place se faisant passer pour une démocratie et les USA - forcément responsables de tout c’est bien connu, si vous avez un trou dans vos chaussettes c’est l’obsolescente programmée américaine qui y fait un trou pour que vous consommiez !
En plus, on cite un criminel en puissant qui, ici étrangement, passe pour à la fois un auteur et également un héros. Comme si on disait que Hitler était un bon écrivain et Mein Kampf un pilier de la littérature.
La conclusion montre à quel point l’auteur est totalement conditionné par cette propagande, à côté de la plaque :
»Dans cette année héroïque d’attaques brutales et d’agressions sans fin, le chavisme a démontré sa force et sa capacité de lutte."
Le chavisme une réussite ? Sérieusement ? De qui se fout-on exactement ?