Commentaire de Gilles Mérivac
sur Cherche opposition désespérément !
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En réalité, nous n’avons pas le choix, le collier est bien serré autour du cou, et les gens le sentent bien même s’ils ne savent pas. Tout est factice comme dans un village Potemkine, des nouvelles factices dans un monde factice.
Le commerce et la concurrence ? Les pays nous achètent jusque de quoi ne pas sombrer, ce qui serait potentiellement dérangeant, alors comme par hasard, une commande d’Airbus vient à point nommé. Parce que nos avions sont meilleurs ou moins chers ? Non, juste pour sauver l’entreprise de la faillite et éviter une vague de mécontentement.
La dette ? Une plaisanterie, on continue à nous prêter de l’argent à un taux pratiquement nul pour que les fonctionnaires puissent être payés et on ferme les yeux sur nos déficits énormes pourvu que l’on reste dans les clous que l’on nous a assigné. Pas de vagues, ce serait mauvais pour les affaires.
Les immigrés ? Une aubaine pour faire taire les velléités patriotiques qui seraient contraires aux intérêts des décideurs apatrides qui ont planifié notre avenir.
Et le plus beau, c’est que ce système est plébiscité par la majorité de nos « compatriotes », car ils préfèrent de loin la gamelle assurée, même si elle est chichement répartie, même si on leur donne juste le minimum pour vivre. J’aurais dû en faire un article, mais le courage me manque.