Commentaire de Hervé Hum
sur Le profit contre l'homme


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Hervé Hum Hervé Hum 20 février 2018 13:57

je vous suit sur tout, sauf sur le principe du mérite et qui implique celui d’équité, là, vous ne suivez pas la logique, car vous vous laissez dépasser par le désir de contradiction par opposition et non par raison.

Le principe du mérite est biaisé en système capitaliste, parce qu’il admet la prédation du mérite d’autrui pour en tirer profit. L’astuce du système capitaliste est donc d’amalgamer mérite personnel et collectif, en mérite « surpersonnel »,consistant à capitaliser celui d’autrui via la propriété économique. (sans le profit, la propriété est vidé de sa raison d’être)

Mais il faut très clairement distinguer le principe du mérite personnel et du mérite collectif, de celui de la prédation d’autrui, que ce soit sa vie, son temps de vie ou son talent.

Maintenant, une société égalitariste à ceci comme faiblesse de faire aussi une société tyrannique, celle de la médiocrité. On ne peut pas trouver l’équilibre en passant d’un extrême à l’autre, mais uniquement en oscillant faiblement de l’un vers l’autre de manière à rester près du centre ou milieu.

Par définition, l’équité est une égalité, mais pas une égalité abstraite consistant à donner à tous la même chose indépendamment de son apport personnel, mais une égalité relative, en fonction de son apport personnel, mais contingenté à la somme de tous les apports personnels à la collectivité.

Le principe du profit continu d’exister car un principe établit ne peut plus être supprimé, mais uniquement déplacé dans l’ordre des impératifs. C’est à dire, que le profit de chacun se prend à travers son apport personnel à l’accomplissement de la volonté collective (sauf si une personne renonce à la vie collective) et non plus en capitalisant une partie de l’apport de chacun à son profit, donc, en dehors de son propre apport personnel et qui est la forme humaine de la prédation animale, soit donc, son temps de vie.

On peut le résumer de la sorte

nul ne peut prétendre à plus de droits qu’il accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

L’équité implique le principe d’égalité entre droit et devoir . Une égalité à somme nulle où tout déséquilibre introduit le risque d’inégalité relative et d’irresponsabilité personnelle et collective.

Ici, la notion de croissance économique disparaît ! Elle est remplacé par la notion d’équilibre économique et qui repose sur la synthèse des idéologies économiques et quelques autres « choses ».


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