Commentaire de velosolex
sur Une brève histoire de France : Avant Charlemagne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

velosolex velosolex 15 mars 2018 10:19

@Kent

article fouillé et intéressant
« La présence des grands mythes que sont Vercingétorix et Jeanne d’Arc dans la mémoire collective n’est due qu’au récit véhiculé par les manuels d’histoire de la 3ème République »
Et alors ?....L’histoire est d’abord un récit. Autant le rendre palpitant Une fois vacciné par des récits de passion et d’engagement, qui font d’ailleurs tout de même sens, on aura tout loisir d’approfondir, de revoir la portée. Jeanne d’arc n’est pas qu’un mythe ; ce miracle féminin, cette élucubrations extraordinaire a vraiment existé, et continue d’enchanter les écoliers par son message existentiel. Michelet avait tout compris. Les instits aussi, avec leurs tableaux événementiels. On en est venu à douter et à se moquer de ce « nos ancêtres les gaulois » y voyant déjà une préfiguration du nationalisme et de la simplification. Les gaulois en tout cas appartenaient à une civilisation beaucoup plus érudite et brillante que celle de « la guerre des gaules » de César. Le message de dévalorisation en tout cas a été si bien entretenu qu’il y a encore un quart de siècle, des archéologues ne pensaient pas que ce pouvait être les gaulois qui pouvaient avoir crée les pièces d’orfèvreries, les bijoux, ou les armes magnifiques qu’ils mettaient à jour. Jaurès, un progressiste, tout de même...se servira de l’exemple gaulois falsifié pour justifier de la colonisation : « Nous devons apporter aux peuples africains arriérés, la lumière que Rome a transmis aux gaulois... »....Par là on pourrait dire de façon humoristique que les petits camerounais qui clamaient « nos ancètres les gaulois » n’avaient pas tout à fait tort.....L’histoire est faite par les vainqueurs, et le passé des vaincus est tout autant dénaturée, d’un bout du monde à l’autre. Dans ce sens,leurs ancêtres ont été vraiment considéré comme des gaulois   

Voir ce commentaire dans son contexte