Commentaire de Emile Mourey
sur Celtes ou Gaulois ? Celtes et Gaulois ? Le malentendu de Bibracte. L'aveuglement des archéologues.Taisey


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Emile Mourey Emile Mourey 10 mai 2018 11:43

@Antenor


Je suis bien d’accord avec votre premier paragraphe mais pas avec le second. En effet, ma ligne directrice étant de savoir très exactement ce qui s’est passé sur les sites où je localise Gergovie, Bibracte et Taisey, je n’ai aucune raison de bifurquer sans raison ou de renoncer à aller plus avant. Or, force est de constater que je me heurte à une opposition butée et absurde qui persiste dans ses errements alors que les fouilles archéologiques que je demande d’exécuter sur le site de Taisey pourraient nous éclairer. L’illustration récente la plus évidente de ces errements sont les deux exemples que j’ai stigmatisés au début de mon article : la reconstitution bancale d’un murus gallicus et la correction du texte de César.

Opposition des archéologues, opposition des linguistes tout aussi absurde. Je cherche un spécialiste du grec ancien qui pourrait me traduire très exactement le texte d’Hérodote dont j’ai trouvé une traduction sur un site : Au-delà des colonnes d’Hercule (donc, en abordant la Gaule par la côte atlantique après avoir franchi le détroit de Gibraltar), on trouve les Kinèsioi, qui sont, à l’Occident, le dernier peuple d’Europe. Tout de suite après eux (donc à l’est) se trouvent les Celtes... Le Danube prend sa source au pays des Celtes, près de la ville de Pyrènè, puis traverse toute l’Europe qu’il coupe en deux. 

Il me semble évident, dès lors que j’ai identifié la ville des Celtes à Nuerax/Taisey, que l’autre et dernier peuple qui se trouve à l’ouest de l’Europe, ne peut être que Gergovie, c’est-à-dire les Kinésioi. Or, ne connaissant pas le grec, je ne trouve dans les traductions automatiques que de l’inconsistant, ou alors, le nom d’une chanson qui pourrait avoir un rapport avec la Kinneret cananéenne. Pire, en relisant le texte grec sur le site Remacle, si je retrouve bien le mot « Keltos », je ne retrouve pas Kinésoi. J’ai même l’impression que les traducteurs modifient le mot grec d’origine pour le faire correspondre aux Cérétes d’Espagne, ce qui est absurde, car en revenant de là, l’auteur ne dirait pas que tout de suite après, on arrive à la ville des Celtes de Nuerax/Taisey.

J’ai relu les commentaires à mon article du 13/2/2010, les origines phéniciennes de notre histoire nationale. C’est vraiment décourageant. Nos adversaires cherchent plus à nous dénigrer qu’à essayer de participer à notre travail de recherche.

Il est vrai que j"ai fait des erreurs... en identifiant d’abord Nuerax à Bibracte, ce qui n’est pas possible car Diodore ne verrait pas une foule d’indigènes venir s’y installer, ce qui, à Taisey, s’explique. De même, le fait que je n’ai pas vu tout de suite que le tympan du temple/église de Mont-Saint-Vincent avait été remplacé au temps de Constance-Chlore. De même, dans le cul de four, si le chrisme date de Constantin, si ce qui subsiste de la fresque en arrière-plan pourrait évoquer la vision d’Ezéchiel, il est clair, pour moi, que les chapiteaux aux lions ne peuvent s’expliquer que dans le contexte de guerriers/colons cananéens qui viennent de s’installer en y construisant un monument dans le style de celui de Salomon tel que j’en ai retrouvé l’apparence.

Le pays de Canaan était une région fertile, et donc convoitée. Les explications d’émigration des classes nobles dépossédées que les historiens cherchent aujourd’hui à expliquer pour la fondation de Carthage (les Carthaginois se disaient descendants des Cananéens) devraient s’appliquer également pour Bibracte, Nuerax et Gergovie. 

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