Cette maladie de prendre Trump pour un âne en France est assez pittoresque...

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@Spartacus

Quand les élections américaines ont fait apparaître ce bonhomme sorti de nulle part avec une tête un peu bizarre, j’avoue qu’il m’avait paru plutôt antipathique, mais je me souviens très bien que, trois fois, j’avais fait sonner un réveil au milieu de la nuit pour entendre en direct le débat avec Clinton, et son point de vue m’avait toujours paru d’une grande pertinence. Le lendemain, les media français racontaient évidemment que Clinton l’avait complètement ratatiné et ridiculisé, mais c’était exactement le contraire.

Après la récente dénonciation de l’accord avec l’Iran et le très surprenant revirement du Coréen, les démocrates qui avaient longuement manifesté après l’échec de Clinton, s’il faut en croire les correspondants de la presse aux Etats-Unis, n’ont pas vraiment réagi. Il semble que cela leur convienne. L’Amérique, great again, est de nouveau sur le devant de la scène et ils ne pourraient espérer mieux.

A la différence de nos dirigeants européens timorés qui paraissent crever de trouille sauf quand il faut appliquer servilement les sales directives de Bruxelles, Trump ne manque pas de courage, n’hésite pas à prendre le taureau par les cornes et, dans un monde voué à l’à-plat-ventrisme, il est presque inévitable que ça réussisse. Si demain la Corée est désarmée et le régime des ayatollahs foutu par terre, il faudra demander à Obama de rendre le prix Nobel de la paix qu’il n’aura jamais su mériter, pour le donner à son successeur.