@Cateaufoncel2

Les parents d’aujourd’hui détestent entrer en conflit avec leurs enfants, ils rêvent d’une famille qui soit « un long fleuve tranquille ». Quand les parents démissionnent, refusent de poser des interdits, et renvoient à l’école ou à la police la responsabilité de fixer les limites, la crise de l’adolescence, au lieu de conflits inévitables avec les parents, se déplace vers leurs substituts, qui n’y peuvent rien.

Ces substituts ne peuvent pas remplacer les parents. Ils n’ont pas (et c’est même interdit par la loi), la relation émotionnelle et fusionnelle qui permet d’interdire certains comportements. C’est un peu compliqué à expliquer, mais les interdits et les limites ne se construisent pas en raison de la morale, mais parce que les enfants ont peur de perdre l’amour de leurs parents, s’ils font des choses interdites.

Or, les enfants - rois n’ont aucun interdit, ça ennuie les parents d’interdire, et ça risquerait de traumatiser ces chers bambins... Le bon parent doit d’éviter les conflits, donc il n’éduque plus, il laisse faire, pour que l’enfant « s’épanouisse ». Résultat, ils sont sans repère, ils ne savent pas comment se comporter, ni ce qui est bien ou mal, ni où sont les limites.

En groupe, c’est pire, ils vivent dans le sentiment de toute puissance. Il y a erreur de casting, c’est aux parents à enseigner les interdits, l’autorité des enseignants ne peut que compléter celle des parents, elle ne peut pas la remplacer.