Commentaire de eddofr
sur L'ARME CLIMATIQUE - La manipulation du climat par les militaires - VOLET N° 3


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eddofr eddofr 29 mai 2018 15:26

@l’auteur


Dés la première phrase tu affirme : 

La plupart du temps, les avions en vol dégagent une « petite traînée blanche » communément appelée « traînée de condensation », ou « contrail » en anglais. Cette traînée reste visible dans le ciel, 10 à trente secondes environ. Parfois plus, mais jamais des heures.

Or, cette affirmation est fausse à plus d’un titre.

Un avion produit 2 types de traînées :

La traînée de bout d’aile, nécessairement fugace, puisqu’elle n’est due qu’à la dépression provoquée par le vortex qui entraîne une chute de température et la condensation par saturation de l’humidité présente dans l’air.
Dés que l’avion est passé, l’air comble la dépression, la température remonte et l’humidité se sublime à nouveau.

La traînée du réacteur, plus persistante puisqu’elle est due à la production d’humidité consécutive à la combustion du carburent. Là encore on provoque un phénomène de condensation par saturation, mais celui-ci est persistant puisque l’humidité additionnelle ne va pas disparaître après le passage de l’avion.

Dans des conditions spécifiques, propices à l’apparition spontanée de cirrus (air froid et saturé en humidité) ce nuage peut essaimer et provoquer l’apparition de cirrus qui en suivront les contours du fait de la présence des résidus de combustion qui constituent, de fait, des noyaux de congélation.

C’est effectivement une traînée chimique, puisqu’elle est constituée d’eau (le produit chimique H2O) et de résidus de combustion.

La seule traînée qui puisse être qualifiée de contrail est la traînée de bout d’aile, puisqu’elle ne résulte pas d’apport chimique mais seulement du phénomène de dépression.

Toute traînée de moteur à réaction, est et peut-être qualifiée de « chemtrail » puisqu’elle résulte effectivement d’un apport chimique.

Mais il y a là rien qui justifie spécifiquement une théorie d’épandage généralisé.

Attention, je ne dis, ni que personne n’a jamais épandu de produits chimiques, ni que personne n’a envisagé de le faire (si vous avez pu l’imaginer, d’autres ont pu également).

On a évidemment connaissance d’épandage de désherbants, d’armes chimiques, et de tas d’autres trucs folkloriques. Mais cela à toujours été dans un but précis, et localisé.

L’idée d’épandre des produits chimiques via la combustion des carburants dans les moteurs des avions à réaction transitant en haute altitude est techniquement débile pour au moins 4 raisons ..

1) La combustion a de forte chance de dénaturer le produit et donc d’en réduire l’efficacité.
2) A très haute altitude, les chances de toucher la cible visée sont faible (dispersion, jet-stream, dérive, ...). Il est plus que probable que le « produit » touche le sol à des centaines de kilomètres de la zone d’épandage.
3) Vu la forme des traînées (de long « fils ») il faudrait vraiment un sacré quadrillage pour que le produits épandu soit réparti de manière homogène sur la zone à « couvrir ».
4) Un épandage par dispersion à moyenne ou basse altitude serait bien plus efficace (quel que soit l’objectif que l’on prête à ses auteurs) et de surcroît parfaitement indétectable par le quidam moyen !

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