Commentaire de Sparker
sur Le grand désenchantement


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Sparker Sparker 1er juin 2018 17:44
Salut Elliot, constat ok mais pas sur que ça soit perdu.
Certes la mobilisation à l’ancienne est morte, l’appel à la grêve, les manifs de rue et dans les facs dans notre société maintenant hyper individualisée, ne font plus recette.
C’est maintenant que la réflexion commence et j’entend de ci de là une necessaire et autant ambitieuse qu’aléatoire « repolitisation » de la population qui s’est fait voler et la république et la démocratie par des mains arrivistes et professionnelles
Je pense que c’est dans les perspectives, pédagogiquement c’est un terrain à explorer et à developper.
Certainement faut-il le dégager des trucs du genre « convictions personnelles » ou autre « conscience politique » et autre « devoir républicain » mais remettre la politique à sa place, celle de faire fonctionner la société avec un maximum d’adhésion de chacun et non plus une espèce de bras armé des ismes, nationalisme entre autres rassemblement d’un autre temps.

C’est encore un peu flou certes, mais le 20eme siècle n’est pas encore tout a fait mort sur le plan de « l’action politique » et traine donc encore ses vielles marottes qui ne font plus recette.
Mais de recette elle n’en font plus pour personne, Macron à bénéficié d’une faille dans laquelle il à su se glisser, il le dit lui-m^me qu’il à été élu par effraction et sait que ses 16% de relative adhésion ne pèsent rien donc il fonce dans le tas, il(ils) n’a(ont) pas le choix.
Mélenchon en est le digne exemple de cette mutation à venir, il ne durera plus trop longtemps mais suffisamment pour allumer la mèche de la transition, il n’y a que la FI qui est créative politiquement même si des critiques peuvent être émises il n’y a pas trop de mouvements qui aient cette dynamique.
Mélenchon à encore de vieux réflexes mais il a le mérite d’être là et de faire le job même si ça ne correspond plus à son logiciel (comme on dit) mais il tente la mutation et l’adaptation. Ca ouvre une porte qui était dérobée aux regards.
Je pense qu’il faut arriver non pas à faire monter les gens en politique mais à faire descendre le politique dans les gens sans qu’il soit pour autant embriguadés et en combat contre ceux qui ne « pensent » pas comme eux, ça aussi c’est un critère à balancer : « la pensée politique ».
Nous entrons dans une vaste période ou c’est le réel et non pas « l’idée qu’on s’en fait » qui va dicter notre conduite à venir et à tenir, les idéologie ont fait leur travail, bon ou mauvais, mais l’idéologie ne peut plus guider l’action.
Tant que nous n’avions pas conquis l’ensemble de la terre, les délires ambitieux conquérants soutenus par des constructions idéologiques opportunes étaient possible, le monde était vaste. De nous jours, la « terre pleine d’humain et de ses actes » se rétrécie chaque jour et nous ne pouvons plus agir dans le même esprit, c’est cela qu’il faut comprendre il me semble.


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