Commentaire de Ciriaco
sur Pensées ordinaires d'un métaphysicien


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Ciriaco Ciriaco 21 juin 2018 23:17
Je crains que qui possède les vertus pour exercer le pouvoir connaisse en le pratiquant la désillusion... en quelque sorte, il faudrait se demander à quel point l’opposition entre intérêt et détachement résonne comme une solitude politique, pour qui veut tenir la raison hors de sa corruption. Si on sort de la caverne pour voir la cité idéale, confronté à la responsabilité d’un pouvoir, on y retourne assurément pour raconter des histoires en conscience.

Là naissent peut-être les vertus, complexes, politiques. Selon la façon dont l’homme de pouvoir sera imprégné de son idéal, les choix seront distribués selon l’horizontale (démocratie) ou la verticale (hiérarchie).

Je ne connais pas la solution mais je conviens avec moi-même que dans le contexte sociologique actuel, soutenir une nécessité de la constitution politique des sujets est premier sur la gouvernance.

Et ceci selon aussi un rapport à la vérité, plus dialectique alors. Ne peut-on pas en effet expérimenter un mal profond de la raison, à savoir qu’elle est en quelque sorte preneuse du monde, et que pour qu’elle soit apte à rendre, il faut qu’elle puisse s’extraire ? Ce monde, n’a t-on pas parfois le sentiment de le voir baisser les armes, de reconnaître le recul d’une présence, précisé comme il peut l’être par les soucis d’infaillibilité ?


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